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Commentaire de cbb44

sur Fanatisme et intolérance : la persécution des chats


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cbb44 7 décembre 2007 20:43

j’arrive après la bataille mais je ne peux pas m’empêcher de citer veterinet.net ...

De toutes les espèces, hormis le serpent, le chat aura été sans doute une de celles qui fut la moins populaire à Rome.

On n’a qu’à se souvenir de la position en 1233, du pape Grégoire IX qui promulgua une sentence d’excommunication aux propriétaires de chats noirs. Il encouragea même le sacrifice de ces chats, sauf s’ils portaient au cou la touffe blanche appelée « marque de l’ange » ou « doigt de Dieu ».

Pourtant, ce même Grégoire IX, en 1228, canonisa François d’Assise qui deviendra au fil des siècles, le saint patron des animaux. Deux cent ans plus tard, ont poursuivait toujours les chats comme en fait foi cette décision prise en 1484 par le pape Innocent VIII qui encouragea les sacrifices de chats à l’occasion de fêtes populaires. Il faudra attendre le 19e siècle, pour que l’Église encourage officiellement la protection des animaux.

Et peut-être devons nous ce changement d’attitude envers la gent féline à une tout petit chat marron-gris à rayures sombres, né dans la loge de Raphaël au Vatican vers 1825.

Le pape Léon XII (1760-1829), réputé pour sa bonté, se prit rapidement d’affection pour ce petit chaton efflanqué, nourrit paraît-il, que de purées de pois. De nombreux témoignages décrivent comment le Saint-Père donnait audience avec le chat emmitouflé dans les plis de sa robe. On l’appela Micetto (prononcer « Mitchéto ») ce qui veut dire petit minet en italien.

Puis un jour, alors qu’il était reçu en audience par le pape, l’écrivain homme politique français et ambassadeur à Rome, François-René de Chateaubriand, l’auteur des « Mémoires d’outre-tombe », remarqua Micetto et se montra fort intéressé par celui-ci. C’est alors que contre toute attente, Léon XII lui fit cadeau de son chat adoré mais à une seule condition : il ne pourrait en prendre possession qu’après son propre décès. La mort du Pape survint l’année suivante, en 1829.

C’est ainsi que lorsque Chateaubriand démissionna du poste d’ambassadeur, Micetto quitta en berline le Vatican pour Paris où il vécut sur le rue d’Enfer ! Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand raconte qu’il « cherche à lui faire oublier l’exil, la chapelle Sixtine et le soleil de la coupole de Michel-Ange sur laquelle il se promenait, loin de la terre... ».

A tous ceux qui visitèrent Chateaubriand au cours des années subséquentes, celui-ci présenta Micetto comme le chat du pape, surnom qui lui est resté depuis tout ce temps. Chacun se targuant de caresser ce chat où la main d’un pape s’était posée !

au fait il parait que le nouveau pape aime les chats, après le chat du rabbin, le chat du pape ?


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