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Commentaire de impertinent

sur Une Suisse unie démocratique mais re-centrée


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impertinent3 impertinent 13 décembre 2007 13:31

Avant d’écrire des aneries, vous devriez étudier un peu l’histoire !

La Suisse existe depuis 1291. Sans doute avant, mais il n’existe plus de traces écrites de traités antérieurs. C’est donc le pacte de 1291 qui est considéré comme constitutif de la Suisse.

1948, c’est la date de la constitution qui régit actuellement la Suisse (constitution assez fortement remaniée en 1870).

Quant à l’éviction de C. Blocher, je crois que les suisses ne peuvent que s’en féliciter.

Il est vrai qu’il a de qui tenir, l’antisémitisme et l’extrême-droite, c’est une affaire de famille. Son grand-père, Eduard Blocher(1870-1942) fut un fervent partisan de la séparation entre Suisse romande et alémanique. Germanophile, comme le général Wille en 1914, pour lutter contre l’entrée de la Suisse dans la SDN en 1920, acceptée par une majorité de Romands, il devient cofondateur de la Volksbund für Unabhängigkeit der Schweiz, association qui défend la neutralité suisse, non sans une phraséologie antisémite. Ce théologien passionné de sciences naturelles publie à Stuttgart en 1923, Die Deutsche Schweiz in Vergangenheit und Gegenwart, ouvrage de darwinisme social où il distingue trois races en Suisse, dont une dominante, établie en Suisse alémanique, l’homo europeanus, qui, comme chacun sait, est un blond aux yeux bleus...

Son père, un pasteur fondamentaliste, devant lequel les fondamentalistes US paraissent de biens timides personnages.

L’un de ses frère, pasteur, s’est fait révoqué pour sa dureté et ses prêches jugés excessifs sur la prédestination et l’antisémitisme.

Lui-même, en privé, ne se gêne pas de propager des idées et des blagues douteuses, salissant juifs, africains, asiatiques, bref, tout ceux qui ne sont pas européens.

En ce qui le concerne, on aimerait bien savoir comment, de fils de pasteur désargenté, il a pu devenir milliardaire. Comment, comme vice-directeur d’une entreprise, simple salarié à la mort du propriétaire, W. Oswald, chargé par la veuve de vendre l’entreprise, il se trouve à la fois le vendeur et l’acheteur, avec, bien entendu, un prix plus que favorable à l’acheteur. Et d’où venaient les fonds ? Les journalistes, enquêtant, se heurtent toujours à : « c’est le secret des affaires ». Mais, plus de 27 ans après, y-a-t’il secret qui tienne ? M. C.Blocher a-t-il quelque chose à cacher ? Serait-il bien moins blanc que ce qu’il veut bien laisser croire ?


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