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Commentaire de ddacoudre

sur Lettre ouverte à Jacques Attali sur sa « Brève Histoire de l'avenir »


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ddacoudre ddacoudre 15 janvier 2008 00:30

Bonjour mariane

Je confirme pour 2006, et  pour la somme de 20 euros. Merci morice de ne pas me dire que je les ai gaspillés.

Il fait un travail somme toute difficile de récapituler des millénaires qui nous ont laissé leurs traces pas toujours bien précis et que nous interprétons avec nos moyens, de plus en plus performant plus l’on se rapproche des décryptages de notre époque.

Pour avoir fait le même travail il est comme je l’ai été dans la construction linéaire, et d’ailleurs il le dit, car avec notre cerveau nous ne pouvons pour l’instant faire que cela parce que nous l’y avons contraint. Ce la rend nos projections incertaines, sauf quand nos comportements sont conditionnés par des stimulations rationnelles, dont qui peuvent être mesuré et dont l’on peut envisager une prédominance de comportements stables.

Il est donc assez simple de convenir depuis la chute du communisme, qui laissait planer quelque interrogation, l’orientation qui se dessine.

L’accord sur les AGCS de 1994 pose déjà le principe accepté du tout marchand comme règle mondiale, et sauf fait sociétal imprévu et d’envergure dont on ne voit pas de traces significatives poindre nulle part, sauf les forces de l’alter mondialisme où le fait que les opposant au tout marché envahisse les organes d’informations par la force du fait et demande un droit d’expression de l’opposition ; nous sommes donc dans une quasi évolution linéaire où l’aléatoire ne réside que dans les formes de ce qui est envisageable. Il ne s’agit pas d’être futurologue mais de comprendre par exemple que les seules décisions nationales ou européennes ne suffiront pas à réorganiser les événements qui sont en cours d’exécution et qui génèrent leurs effets.

Ce n’est pas être futurologue que de savoir que les banque règnent sur la monnaie, que les compagnies d’assurances brassent des sommes phénoménales et impose des comportement, y compris aujourd’hui dans le domaine médical, car il ne s’agit plus pour elle de garantir un risque mais de servir des placement financiers juteux qui suppose de minimiser au maximum les risque quitte à dicter des modes de comportements etc…

Morice est sévère dans son jugement, il n’a pas fait un travail de tendance évolutive qui ne peuvent être rigoriste, et bien sur son histoire reste marqué par la sienne et qui plus est moralisatrice à bon marché car toujours après la pluie vient le beau temps, mais je doute que ce soit une hyper démocratie. Moi j’ai plutôt envisagé après la disparition des matières première un contrôle de notre psyché par le savoir

Cela repose sur le constat que celles qui se sont élevés sur le déclin des autres ont toujours été plus performantes, sauf que cela risque de ne pas être chez nous.

Je te colle la conclusion de mon essai.

Pour conclure cet essai où je fais un pari sur un futur fondé sur les progrès de notre intelligence cérébrale, d’un cerveau doté d’une capacité psychique extraordinaire pour développer une nouvelle richesse, je me sens intellectuellement parfaitement limité pour le développer, tant j’ai abordé de disciplines dont je n’ai que quelques fragments de connaissance. Si d’aventure quelques érudits voulaient le reprendre, le sujet est libre.

Je crois qu’à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra regarder beaucoup de nos relations, ou « requalifier » beaucoup de nos relations sous son auspice, inventer d’autres mots, alors que d’autres rejoindrons les dictionnaires des mots rares et précieux, en mémoire du passé. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles mais à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement. Mais non plus seulement à destination des enfants, mais pour tous les adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail.

Ceci surtout, parce le savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée. Chacun sachant prendre au quotidien au travers des mots, le plaisir que cela lui offre d’y appartenir. Pour réaliser cet objectif les hommes existent aujourd’hui, et si j’en ai critiqué certains d’entre eux c’est parce qu’ils peuvent mieux faire. Il suffit peut-être de leur donner seulement un autre but qui soit autre qu’un but comptable.

Cordialement.


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