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Commentaire de genet

sur Sommes-nous tous des juges Burgaud ?


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genet genet 23 janvier 2008 21:39
JE SUIS ABSOLUMMENT D’ACCORD avec vous concernant dubec ; d’ailleurs les Editions du Seuil ont publié en février 2007 un livre de Michel Dubec, intitulé LE PLAISIR DE TUER.
Il est un expert psychiatre national auprès des tribunaux et, en tant que tel, payé par les contribuables.
Dans ses écrits (retranscrits par la journaliste Chantal de Rudder), il rend légitimes les violences faites aux femmes, et même les viols, au nom de la sacro-sainte nature de la sexualité masculine. Michel Dubec reconnaît une espèce de solidarité de sexe avec le violeur et tueur en série : Guy Georges qu’il a expertisé. Si l’expert dénonce sans ambiguïté les meurtres de ce dernier, il s’identifie à ses viols avec une notoire excitation sexuelle, ce qui est inadmissible déontologiquement, et nous concerne tous.
J’attends avec impatience vos échos car nous ne pouvons laisser passer ces propos aussi clairs :
<< Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. L’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. (…)
Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré, mais évite de les soumettre à des conditions
trop crapuleuses ou de les terrifier, au point qu’elles ne devinent pas qu’elles vont mourir. Deux d’entre elles ont demandé à Guy Georges d’enfiler un préservatif et il a accédé à leur requête, comme si de rien n’était ! Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver, il nous agrippe crûment par nos fantasmes. >>
(page 213).

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