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Commentaire de wawa

sur Quand les génériques tuent la recherche médicamenteuse...


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wawa wawa 24 janvier 2008 20:09

une donnée à connaitre : assez reprise par la presse ces dernier temps : les labos depensent plus en "marketing" qu’en recherche, et cette somme attendrait 25000 euro par medecin
 (il serait d’ailleurs interessant de diviser le montant national de la pub par les 70 millons de francais que nous sommes pour avoir une idée du cout generale de la pub dans notre vie quotidienne, et eventuellement de le comparer avec une moyenne mondiale ou d’autre région, je n’ai absolument aucune idée de se montant, ne sais même pas si il est calculable)

d’apres la revue prescrire, a laquelle je suis abonné et dont les conclusion me semble justifiées, les veritables inovations pharmaceutiques (celle qui apporte un apport mesurable en termes clinique ) sont de plus en plus rare : guère plus de deux par an
les nouveaux medicament sont en general des mee too pour prendre des part de marché sur un autre labo voire carremant pour conserver sa part quand les molecule de reference sont genericable : parmi les exemble les plus grotesque :
esomeprazole (INEXIUM) promu a la place de omeprazole (MOPRAL)
desloratidine (XYZALL) promu a la place de loratidine (CLARITINE)
 Il faut déja quelque connaissance en chimie pour faire la différence entre ces molécules si semblables.
 l’interet pour la collectivité de ces nouveaux produits me semble discutable.
les nouvelles molécules ne sont pas toujours plus efficaces en terme clinique que les ancienne et peuvent parfois reveler des surprise au niveau des effet indésirables.
on peut citer, pour les plus celebre les coxib (VIOXX et CELEBREX), la cerivastatine (STALTOR)
les prochaines sur la liste sera probablement la ketomycine (KETEK), qui n’apportent rien par rapport aux autre macrolides ( famille d’antibio) mais augmente le risque de fibrilation cardiaque et les glitazone ( antidiabetique oraux qui diminuent la glycémie mais augmente la tension arterielle et le poids, la somme des deux effet etant probablement negative au plan clinique : diminution de l’esperance de vie.

a vrai dire la recherche medicale est un domaine dont les retours sur investissement sont
incertains,
a long terme,
difficilement mesurable en terme financiers ( combien " vaut" une "année de vie en bonne santé" ? les tentatives d’evaluation sont contestables et contestées)

ces trois point font que pour moi la recherche médicale devrait gerée par l’etat, et meme plutot par l’OMS, pour mutualiser les moyens et parce qu’un etat isolé qui investirait seul serait "le dindon de la farce" copié par tout le monde lors de resultats interessants.



 


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