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Commentaire de Jean.Jacques

sur Le rapport Attali fait l'unanimité... contre lui !


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Jean.Jacques 25 janvier 2008 11:45

Le souci avec ce genre de rapport adressant des sujets extrêmement complexes au travers d’analyses multidisciplinaires, c’est qu’il n’est pas à la porté de tout le monde. Rappelons quand même aux quelques « experts » venu ici critiquer son « incompétence » que J. Attali est quelqu’un d’extrêmement brillant :

« Les deux frères jumeaux Jacques et Bernard suivent des études brillantes au lycée Janson-de-Sailly, à Paris XVI, où ils ont pour amis Jean-Louis Bianco et Laurent Fabius. En 1966, il sort major de promotion de Polytechnique (X63). Docteur d’État en sciences économiques, Ingénieur de l’École des mines de Paris, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration dont il sort troisième de sa promotion en 1970 (promotion Robespierre avec Philippe Séguin et Louis Schweitzer). »

« Professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, à l’École polytechnique et à l’École des Ponts et Chaussées, il réunit autour de lui quelques jeunes chercheurs : Yves Stourdzé (inventeur du programme européen de recherche Eurêka) ou Érik Orsenna (prix Goncourt en 1988 et conseiller spécial de Roland Dumas au ministère des Affaires étrangères). Il développe un réseau de personnalités dans des domaines très divers (journalisme, mathématiques, show business, analyse financière…). »

Rappelons également que dans cette commission J. Attali n’était pas seul mais entouré de 43 des meilleurs experts dans leurs domaines de compétence. Je trouve à ce titre assez amusant que la plupart des critiques les plus virulentes viennent de gens qui ne comprennent pas grand choses (et qui soyons honnête n’ont très certainement pas lu ce rapport ardu paru que hier).

 

Il est également assez amusant de voir que les critiques les plus virulentes viennent de la gauche. Celui qui a été l’un des leur pendant si longtemps, et l’éminence grise du seul président de gauche de la Vme, serait donc devenu subitement complètement stupide à leur yeux depuis qu’il participe à une commission pour Sarkozy (voila le mot est lâché). Ils ont pourtant été sollicités pour participer :

« J’ai demandé à François Hollande s’il avait des idées, il m’a répondu : "Ecoute, en ce moment, on est occupés par d’autres choses que d’avoir des idées. Sois gentil, envoie-moi quelques idées qui peuvent se trouver dans ton rapport et je te les renverrai comme étant les miennes." »

« Dray ? Montebourg ? « Je n’entends que des borborygmes contradictoires. » « Ces gens-là, qui n’ont d’idées sur rien, sont préoccupés par le fait qu’ils ne comprennent pas ce rapport. C’est un objet non identifié pour eux. »

« Seule trouve grâce à ses yeux Ségolène Royal à qui il a remis en mains propres mercredi. « C’est la personne la plus importante de l’opposition. »

Je ne vous parle même pas des critiques de nos « camarades » communistes relayées par la « Pravda » locale. Finalement l’intérêt de la France est-elle la véritable préoccupation de nos petits camarades de gauche si prompt à critique tout et n’importe quoi en cette période électorales où ils jouent leurs derniers élus ? J’en doute, eux qui n’ont encore strictement rien proposé aux français (ah si pardon, ils sont quand même entrés dans le 21me siècle en comprenant après leurs « camarades Russes et Chinois » les vertus de l’économie de marché), en sont toujours à agiter des épouvantails.

 

Tout cela n’est pas sérieux ; que les détracteurs de ce rapport commencent par descendre de leurs postures idéologiques, lisent ce rapport ardu, essaient d’en comprendre les rouages et mécanismes sous-jacents, et qu’ensuite seulement ils viennent le critiquer voire, est-ce trop demander, participer.

 

Allez la gauche, on relève ses manches et on se met au boulot sinon en 2012 vous en serez encore à contester les résultats des urnes.


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