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Commentaire de Malraux

sur Psychiatrie, antidépresseurs & co


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Malraux Malraux 25 janvier 2008 14:33

Je constate, à la lecture de votre longue réaction, que mon article vous a intéressé et fait réagir, et j’en suis très heureux.

Je ne peux pas reprendre en détail tous vos arguments, mais en gros, je souhaite relever deux des idées que vous exprimez dans votre commentaire :

-Les Antidépresseurs ne vous ont pas apporté le soulagement que vous souhaitiez et vous en gardez une amertume tout à fait légitime. Je ne connais pas votre histoire et nous ne sommes pas là pour ça, mais deux explications sont possibles à cet échec :

soit vous faites partie des 30% de patients souffrant de dépression et chez qui les traitements ne sont pas efficaces

soit, plus probablement le diagnostic de vos problèmes n’est pas une dépression, mais un trouble névrotique ou de personnalité et là encore, il est normal que les traitements antidépresseurs n’apportent pas de soulagement spectaculaire (bien qu’il puisse arriver qu’on souffre d’une phase authentiquement dépressive au cours de l’évolution d’une névrose ou d’un trouble de personnalité)

-Vous paraissez vouloir opposer psychiatres et psychologues, soignants médecins et non médecins. Je crois que ce genre d’opposition est obsolète depuis bien longtemps. Psychiatres et psychologues travaillent ensemble et en complémentarité (comme chirurgiens et kinés, ou ORL et orthophonistes) et dans mon entourage proche je n’ai jamais connu de conflit particulier entre les uns et les autres. Le seul problème qui se pose est celui du non remboursement actuel des suivis psychologiques en ambulatoire. 

Je pense que ce serait acquis depuis longtemps si nous n’étions pas dans une période de vaches aussi maigres avec la SS et si un système de contrôle des compétences à la sortie des facs de psycho pouvaient se mettre en place. Autant il y a des psychologues expérimentés compétents et efficaces avec qui travailler est un plaisir, autant certains jeunes sortant de leur DESS avec des idées toutes faites dans la tête peuvent être destructeurs vis à vis des patients qui leurs sont confiés sans contrôle...

A propos de la féminisation de la profession médicale, je vous rassure tout de suite, l’équilibre homme femme est en train de basculer de manière très importante depuis quelques années avec très bientôt un ratio homme femme basculant au bénéfice de celles-ci...


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