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Commentaire de ddacoudre

sur Le savoir est un combat pour la vérité à venir, l'ignorance contemporaine est la victoire des faux-culs de la science


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ddacoudre ddacoudre 2 février 2008 01:22

 

 

Bonjour dugué

 

Effectivement un très bon billet comme tu dis.

Pourquoi à un instant donné se découvre un nouveau savoir n’est pas décelable car il faudrait pouvoir disposer de tous les "agrégats" transmis par nos sens au cerveau et repérer dans l’instant T de l’existence d’un être ce qui en sera l’émotion déclenchante.

Mais au fil du temps nous voyons pour qui est curieux des événements se concrétiser durablement,et inévitablement servir la puissance dominatrice qui génère de fait sa propre opposition dans un combat de dominant Bêta et non Alpha (étude de Calhoun).

La stabilité sociétale et culturelle est une régularité qui s’observe en éthologie qui nous fait dire souvent que beaucoup d’animaux ont des comportements déterminés, Lestel a démontré que ce n’était pas aussi simple.

 

Mais pour nous au fil du temps il devient de plus en plus difficile de se transmettre tous le savoir disponible car nous avons une structure d’enseignement essentiellement productiviste.

Bien sur cet enseignement à sa place, mais il se veut aujourd’hui avant tout une source de revenu dont les hommes attendent un emploi pour l’essentiel et subsidiairement la possession de connaissance ouvrant à la compréhension de son être, de l’autre et du monde.

 

Il y a pas très longtemps dans un commentaire je disais au sujet de la « sélection naturelle » que celle que nous observons dans le monde animalier auquel nous appartenons ne correspond pas tout à fait à celle que nous évoquons et j’en disais que la « nature » retenait les formes d’existences les mieux adaptées, voire effectuait les évolutions nécessaires en fonction du milieu ou le vivant évolue, et la régularité observable pour chacun en est la recherche de la prolifération.

Il semble donc que le dominant Alpha soit le meilleur géniteur pour reproduire son espèce et non celui capable de casser seulement la gueule à l’autre, ce a quoi se livrent les dominants bêtas dans un espace restreint autour de la nourriture (au sens générique).

 

En prenant ce postula, l’on observe que tous les pays dit riches ont un taux de natalité inférieur au renouvellement de leur espèce dans leur milieu. Il convient donc d’en retenir que les événements qui s’installent tant en mode de vie qu’en « choix » de culture et d’éducation ne sont pas propices à son développement.

 

Cette observation ne peut être le fait de la perception individuelle, l’individu réagira aux stimuli qui lui commanderont de procréer ou pas, mais l’observation de notre être, de l’autre et de notre monde grâce aux sciences transdisciplinaires permettent de dérouler le raisonnement que j’ai postulé. Naturellement l’avoir compris ne fait pas plus procréer, puisque les éléments qui la restreignent sont effectifs, ce qui démontre au moins, que ce sont nos sens qui nous dirigent plus que la raison.

 

Quand j’ai développé ce point de vue j’écrivais mon premier essai en 1999 pour expliquer que l’épuisement des matière premières nous conduiraient inévitablement à rechercher une nouvelle source de « richesse » et où pouvait-elle se trouver sinon dans notre cerveau, et donc il nous faudrait consacrer tout au long de l’existence un temps à ce que j’ai appelé l’ECPA (enseignement complémentaire pour adulte) assorti d’une rémunération.

 

Mais beaucoup plus intéressant est ce que tu développes, c’est d’avoir compris qu’il y a un temps pour apprendre des certitudes structurantes afin de pouvoir mieux désapprendre pour être curieux et découvrir, mais forcément cela exige une capacité à la transgression de la norme dont les raisons demeurent la propriété de l’histoire sensorielle de leur acteurs.

 

Comme nous le voyons, la conscience de l’importance des savoirs n’emporte pas leur recherche. Il semblerait donc que là aussi la « nature » n’est pas réuni les événements impérieux qui nous y conduiraient, pire au moment où il faudrait en remplir les têtes pour faire face aux défis planétaires, nous leurs proposons que de se courber encore plus longtemps sur leur ouvrage pour consommer les biens qui les y obligent et qui leur demanderont d’y consacrer encore plus de temps pour trouver les ressources pour palier aux nocivités de certains d’entre eux. Ce n’est donc pas encore aujourd’hui que de la masse populaire jaillira l’étincelle car d’évidence le rôle qui lui est dévolue est d’assurer la stabilité réformable de la norme par l’innovation de quelques uns qui s’agrége dans son creuset.

 

Il y a le savoir faire technologique qui apporte son lot de satisfaction et de désagrément et celui qui permet de prendre la mesure de nôtre monde, les deux sont du même monde celui de la traduction de nôtre cerveau, si promener au fil des découvertes des autres demande un effort sur la durée qui ne peut se contenir dans un temps de scolarité, et je crois qu’il serait moins polluant de consacrer du temps à fréquenter l’université tout au long de l’existence comme l’on va au travail, que de s’obliger à produire seulement pour amasser de la monnaie.

 

Je ne sais pas si l’on ferait plus d’enfant mais au moins l’on échangerait autre chose que les fait divers.

 

Cordialement.

 

 

 

 


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