• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Roland Verhille

sur L'instabilité financière et la crise à la Société Générale sonnent-elles le glas du capitalisme financier ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Roland Verhille Roland Verhille 28 février 2008 15:35

Pertinente remarque préalable distinguant les comportements économiques des comportement humains eux-mêmes. De tout temps, il y a eu des dévoiements humains destructeurs des sociétés humaines. Mais c’est une erreur de les généraliser à tous les êtres humains, seule une petite frange de l’humanité en est affectée. C’est aussi une erreur de croire à la rédemption systématique des dévoyés. Certains, les moins nombreux peut-être, sont incurables, seule leur neutralisation allant auparavant jusqu’à leur élimination physique sauvegarde la société.

Malheureusement, l’article continue avec un mélange des torchons et des serviettes. Mélange des comportements économiques et de ceux financiers visant les spéculations financières. Mélange du capitalisme et de cette spéculation financière. Les comportements économiques sont automatiquement régulés par la sanction s’attachant aux unités de production défaillantes, leur élimination physique pure et simple. Il en serait normalement de même pour les organismes s’adonnant aux spéculations financières. Mais là, on trouve les états qui sont la source des moyens se spéculer, la monnaie artificiellement créée en telle quantité qu’elle ne trouve pas à s’employer dans les activités économiques de production de biens et services. On trouve aussi les organismes bancaires régulés par les états comme peu d’autres le sont. Ils ne font que distribuer la monnaie créée par les états dont ils ne sont que le bras armé.

Et c’est là qu’on retrouve une autre observation pertinente de l’auteur : la chimère d’une régulation administrative, bureaucratique, prétendant se substituer à une régulation naturelle impossible puisqu’elle éliminerait une branche de l’état lui-même. Sa régulation peut d’autant moins être efficace qu’elle est submergée par ses propres provocations au crime en créant et répandant les moyens matériels de la perversion.

Mais là l’auteur se trompe en semblant énoncer qu’une régulation bureaucratique des professionnels eux-mêmes de la banque serait efficace : l’auto contrôle (ou contrôle interne) de tels organismes démesurés est autant sinon plus inefficace que la régulation publique.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès