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Commentaire de jack mandon

sur Mozart à l'heure du requiem


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jack mandon jack mandon 1er mars 2008 18:07

Pour tenter une réponse sur Amadeus, et sur l’interprétation cinématographique de M. Forman, je connais beaucoup de musiciens, parmi mes patients qui se sont senti frustrés par cette oeuvre, sans doute un autre sens de l’humour, plus que ça, je crois que Mozard est angélique, céleste...la matérialisation, l’incorporation du personnage un peu rustre dans le film a brisé l’auréole,selon ces quelques personnes.

Pour moi, faisant fi de l’histoire, pour l’essentiel assez nébuleuse, je trouve que M. Forman a produit un chef d’oeuvre plus vrai et plus pathétique que tout ce que l’on peut dire historiquement de l’artiste.

Il est des moments bénis ou le génie de l’harmonie rencontre un génie de l’image et l’on se met à aimer la vie, mais aussi a sentir le divin au fond de nous. C’est la magie de l’art.

Avoir pu faire jaillir un être aussi merveilleux, révolté, libre, joyeux, l’enfant créatif généreux et rebelle et tellement tendre avec son rire provocateur si peu conforme à cette époque classique baroque tellement guindée et névrotique.

Saliéri qui nie son humanité et se perd dans les règles et les usages de son temps, entrera dans un état schizophrénique pour se perdre. Il est l’exact contrepoids à l’angélisme humanisé de Mozard.

Le génie de M. Forman, c’est d’avoir joué avec la lumière et l’ombre avec beaucoup d’humanité mais aussi avec la dimension céleste et une infinie tendresse, celle de notre héros...c’est l’esprit d’une époque, mais dans un temps universel ou les hommes deviennent comme des Dieux.


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