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Commentaire de Philou017

sur Pourquoi pas un monde sans drogues criminalisées ?


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Philou017 Philou017 13 mars 2008 18:40

A5E4D3"Vous n’êtes pas médecin. Donc, taisez-vous. "

Surtout pas. La medecine est à l’haure actuelle une "science pleine de dogmes et soumise aux intérêts du compexe pharmaceutique. Il est urgent que les citoyens se réapproprient la gestion de leur santé.

"Préféreriez-vous que tous les déprimés se voient internés d’office, soumis à des électrochocs, comme au bon vieux temps... ?"

L’electrochoc est revenu à la mode, surtout qu’il est bien remboursé par la securité sociale.

http://psychotopie100.canalblog.com/archives/2007/10/01/6396466.html

www.antipsychiatry.org/fr-ect.htm

"Idem pour tous les psychotiques qui, pourtant, peuvent être soignés en ambulatoire grâce aux neuroleptiques ? Vous êtes donc contre ces progrès de la pharmacologie ?"

Progres ? Tout le monde n’est pas de votre avis. Extrait :

-Les neuroleptiques utilisés depuis les années 50 ont fonctionnés en entravant la fonction normale du cerveau. Ils ont atténué la psychose, mais ont produit des pathologies souvent pire que la condition pour laquelle ils avaient été prescrits- tout comme les lobotomies que les psychotropes ont remplaçé.

Vera Sharav, American Journal of Bioethics, 2003

www.ccdhmtl.org/publications/quand-le-danger-psychiatrique-se-raproche-de-vous.pdf

L’usage intensif de psychotropes est fortement contestable. Ces medicaments ne sont que des palliatifs aux resultats contestables et qui servent surtout à enrichir les producteurs de médicament . Alors que seul le traitement psychologique peut faire évoluer les malades :

"Il n’est pas dans mon intention de défendre la psychanalyse qui, elle même, a fait preuve d’excès malheureux, bien qu’utilisant moi-même des principes psychanalytiques dans le genre de psychothérapie que je pratique. Cependant, il est assez clair pour moi que les grandioses prétentions de la biopsychiatrie sont exagérées et ce, de manière extravagante, totalement non prouvées et essentiellement destinées pour son propre bénéfice. [...] En réalité, c’est-à-dire dans celle qui consiste à traiter les malades, les médicaments ont de profondes limitations. Je sais que si le seul outil dont je disposais lors de mes traitements était le carnet d’ordonnances, je ne ferais qu’un piètre psychiatre. La partie principale du traitement devrait toujours être d’écouter et de parler avec les malades qui s’adressent à moi. Ce qui signifie écouter attentivement ce qu’ils disent au sujet de leurs vies et de leur "histoire" dans leur totalité, pas simplement écouter pour voir quels symptômes peuvent être soignés avec tel ou tel médicament. Bien que ce que je l’affirme puisse paraître étonnant, les biopsychiatres en général écoutent seulement la partie du discours du malade qui correspond à leurs propres paradigmes biologiques de la maladie mentale. Et c’est bien dans la nature du dogme que ceux qui le pratiquent n’entendent que ce qu’ils veulent bien entendre."

par David Kaiser
psychiatre américain de Chicago, Hôpital de la Northwestern University.

psychotrope.canalblog.com/archives/biopsychiatrie___critiques_et_dange rs/index.html

"Car, que viennent faire dans ce débat des substances, certes délivrées uniquement sur ordonnance, mais licites ? Trouveriez-vous normal qu’on vous laisse souffrir après une opération au lieu de vous autoriser l’usage de la morphine, produit qui est pourtant une "véritable" drogue ?"

L’usage de la morphine est hors débat. L’utilisation est ponctuelle au contraire des médicaments utilisés en psychiatrie.

Débat déja amorçé dans : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35281


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