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Commentaire de Henri Masson

sur Femmes sans frontières


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Henri Masson 25 mars 2008 09:21

Voilà une fois de plus le genre de commentaire non-contructif d’une crevure, d’une nullité des nullités, incapable de faire autre chose que de souiller tout ce qu’il touche, y compris sa plume !

Le fait qu’une émission d’espéranto soit l’une des plus populaires d’une station radio, même en OM, indique que cette langue intéresse. J’ai été bien placé pour le savoir en 1988 lors d’une émission de France Inter dont j’avais été le maître d’oeuvre et qui avait été suivie durant tout le mois d’août par un cours express d’espéranto d’environ 10 mn, du lundi au samedi. C’est une chose inimaginable dans quelqu’autre langue que ce soit en un temps si court.

Le Brésil apporte précisément l’inverse de ce que suppute la nullité, la connerie personnifiée qui s’affuble du pseudo "Asp Explorer" : de la fraîcheur, de la jeunesse et de l’esprit d’initiative :

http://fr.fooooo.com/search.php?q=Brazilo&l=&s=&t=&m=&yo=&g=&recent=&c=&ranking=0

La connerie ? Ah oui ! C’est bien d’en parler ! Le plus drôle c’est quand quelqu’un est assis dessus et scrute l’horizon pour chercher à la découvrir. Ça me rappelle une caricature d’Escaro dans le Canard Enchaîné où on voyait, juché sur un éléphant portant un bas noir à chaque patte censé représenter les scandales, le président Pompidou en train de regarder au loin pour les découvrir.

L’espéranto se porte bien au Brésil. Il n’y a pas longtemps, un jeune espérantiste français a séjourné à Bona Espero, une école fondée par des espérantistes brésiliens en 1957 et gérée depuis 1974 par un couple italo-allemand qui s’est formé grâce à l’espéranto : Giuseppe et Ursula Grattapaglia . Cette école accueille des enfants qui n’auraient pas accès à une éducation normale :

http://mondepouce.free.fr/R12.html

http://eo.wikipedia.org/wiki/Bona_Espero

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bona_Espero

Je reçois moi-même fréquemment des informations de Rio de Janeiro où il y a une activité très vivante autour de l’espéranto : http://www.kke.org.br/pt/index.php

Le 24 février dernier, le quotidien Jornal de Jundiai (État de Sao Paulo) a consacré un article tout à fait positif à l’espéranto sous le titre "Savez-vous parler dans cette langue ?". Signalons en passant, puisque le présent article traite du rôle des femmes dans la popularisation de l’espéranto, qu’il a été écrit par une femme. Je puis ajouter que l’émission de France Inter, mentionnée plus haut, avait l’excellente Brigitte Vincent comme animatrice.

C’est donc plutôt flatteur pour l’espéranto d’être traité de futilité par une nullité dont la principale préoccupation est le boursicotage et l’étalage de sa vanité. Ceux qui pratiquent l’espéranto ont au moins le mérite d’apporter à d’autres des échanges enrichissants et constructifs de toutes sortes, de l’aide, des joies, du bonheur. Se satisfaire de consacrer son temps à tout souiller montre un degré de médiocrité qui a quelque chose de maladif. Ce n’est pas un mal que la langue de Bush soit préconisée et défendue par de telles Carpettes anglaises.

Voici justement, à propos de l’anglais et du Brésil, une information publiée le 24 octobre 2006 dans TRIBUNA DA IMPRENSA et dont la cause a été une mauvaise compréhension dans ce qu’on appelle sans rire la "langue de l’aviation" entre le pilote et la tour de contrôle, ce qui n’est pas la première fois : http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_T&eacute ;n&eacute ;rife

A CULPA É DA "SINERGIA NEGATIVA"

Brasília - A possibilidade de ter havido erro de entendimento do inglês falado entre o piloto do Legacy e o controlador de vôo de Brasília que possa ter se transformado em um forte fator para o choque com o Boeing da Gol está sendo examinada pela comissão de investigação da Aeronáutica que analisa as causas do acidente.

Ontem, o presidente da Empresa Brasileira de Infra-Estrutura Aeroportuária (Infraero), brigadeiro José Carlos Pereira, disse que pode ter havido erro de interpretação, lembrando que "algumas tragédias no mundo já aconteceram por conta de idioma". No entanto, ele fez questão de ressaltar que "um acidente nunca é fruto de um só erro, é um somatório de erros, que vou chamar de sinergia negativa".

Para o brigadeiro José Carlos, mesmo que tenha havido erro de entendimento do inglês entre o piloto e controle, o comandante da aeronave deveria ter questionado os controladores porque ele é o responsável pelo vôo e não pode ignorar o plano de vôo pré-determinado.

"Neste caso específico do vôo 1907, pode ter ocorrido erro dos pilotos do Legacy, falha do controle de vôo, falha de regras, pode ter acontecido interpretação errada de uma palavra e, por isso, temos de esperar o resultado das investigações", disse o brigadeiro. "Quando os erros começam a aparecer, começam a se somar, ninguém percebe e corta o erro logo na raiz, chega a um ponto que o acidente é irreversível", prosseguiu.

Para ele, confundir a expressão "vigilância radar" com "vetoração radar", embora considere "inaceitável", em se tratando de um piloto internacional que é qualificado para voar em qualquer país do mundo, "até pode acontecer".

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As fitas das conversas entre os controladores de vôo e os pilotos do Legacy estão sendo passadas, repassadas e repetidas várias vezes pelos responsáveis por esta etapa da investigação. Eles querem saber se pode ter havido algum "entendimento errôneo", de um lado ou de outro, na última conversa entre os dois, antes do Legacy chegar a Brasília, de acordo com fontes da Aeronáutica.

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Uma alta fonte da FAB admite que este "entendimento errôneo" por causa do inglês pode ter sido um "forte fator contribuinte" para a ocorrência do acidente. Este mesmo oficial ressalta que "isto não justifica que ele (piloto do Legacy) entre na contra-mão de uma aerovia". E acrescentou : "o piloto tem de ter estudado seu plano de vôo. É assim que se faz. E, se o piloto tiver dúvida de comunicação, no mínimo, ele tem de perguntar de novo ao controlador para se certificar do que fazer".

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Ce qui est drôle, dans ces cas-là, c’est que l’on n’appelle jamais les choses par leur nom, ce n’est jamais l’anglais qui est mis en cause dans le titre :

"une synergie négative" !!!

 

Autrement dit : "c’est la faute à ’pas d’chance’ !". C’est comme quand Darcos parle d’enseignement DES langueS alors que tout est axé sur le seul anglais. Le contribuable de 22 des 23 pays de l’UE ne travaille plus pour le roi de Prusse mais pour la reine d’Angleterre.

 

La revue "Sciences et avenir" avait effleuré le problème en février 1993 : "Une bonne partie des accidents d’avion auraient pour cause essentielle l’usage de la radio qui assure la liaison entre le sol et l’avion. Car en dépit d’une langue commune — l’anglais — il arrive très fréquemment que les interlocuteurs se comprennent mal, ne serait-ce que du fait d’une mauvaise prononciation."


Il ressort d’une enquête publiée par le quotidien italien "La Repubblica" (5.7.1996) que 11% des accidents aériens ("crashes") sont imputables à une communication linguistique défaillante dans la langue qui règne sans partage : l’anglais. En se simplifiant, l’anglais a laissé de nombreuses relations grammaticales inexprimées. Son intonation a une très grande importance mais demeure insaisissable pour beaucoup. Sa phonétique et son accent sont parmi les plus chaotiques qui soient. Rien d’étonnant donc que le problème susbiste aujourd’hui. Entre un chinois qui essaie parler l’anglais et sarko qui essaie de parler la même langue, il existe heureusement quelques chances d’échapper à la catastrophe :


http://www.youtube.com/watch?v=_yUN6JxHRMc&NR=1


http://www.dailymotion.com/video/x1x63e_sarkozy-parle-anglais-enfin-essaye


À croire que, comme bon nombre de concitoyens, la Carpette anglaise d’AgoraVox a un "correcteur de subconscient" qui l’oblige à se prosterner devant l’anglais, et qui fonctionne sur le principe de celui-ci : <http://fsu13apc.free.fr/fkda/subcon.htm>


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