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Commentaire de Roland Verhille

sur Economie de marché : le mythe de la liberté


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Roland Verhille Roland Verhille 14 avril 2008 13:38

Bien vu le paradoxe du libéralisme (pas très bien compris par l’auteur) devenu bête noire de ceux qui se réclament de « la gauche » bastion des libertés à ses origines. 

Mais ouf, quel prêche interminable pour en venir à la promotion par l’auteur de son paradis !

Il n’y a rien d’original, on cherche vainement un apport à l’information des autres, on ne trouve qu’une suite de pures affirmations reçues des autres sans vérification ni réflexion personnelle.

La définition de la liberté lumineusement énoncée par dans la déclaration de 1789 («  Pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ») est réinventée. Pour arranger la liberté à son goût ? Alors, aux orties cette déclaration ?

La propriété des entreprises par le peuple actionnaire est aussi réinventée. C’est ça, la liberté, l’envoi aux oubliettes de la liberté d’entreprendre et la dictature du prolétariat ? C’est oublié, les abominations auxquelles a abouti pareille conception de la démocratie ?

Les choses sont mises sens dessus dessous en affirmant que l’économique a pris le pas sur le politique. Constater qu’aujourd’hui nous vivons dans une économie de libre de marché, c’est ne pas voir les réalités. Ce sont les politiciens, eux qui ont fait main basse sur le pouvoir d’état, qui ont aussi fait main basse sur le fonctionnement de l’économie et des marchés, au point que plus des deux tiers de l’argent qui circule dans l’économie passe par les caisses de l’état. Pas étonnant que cette caverne d’Ali baba étatique approvisionnée ainsi par ces montagnes d’argent soit devenue le pactole à assécher. Tous s’y précipitent comme les mouches sur les bouses de vaches. Ces politiciens, pour maintenir leur pouvoir source de leurs avantages, s’accoquinent avec tout ce qui est émanation d’organisations politiques et économiques complices, à nos frais à tous. Le tout est à l’opposé du fonctionnement naturel d’un marché, à l’opposé de la bête noire du libéralisme.

Le problème d’une vie en société n’est pas tellement le pouvoir des uns exercé sur les autres, il est l’existence d’asociaux constituant une frange inéluctable de l’humanité que le pouvoir d’état se montre incapable de neutraliser alors que c’est sa raison d’être et qu’il interdit aux citoyens de le faire eux-mêmes.

Voilà un jeune policé ayant manifestement reçu une éducation d’un certain niveau, mais malheureusement probablement gavé d’idées toutes faites sans avoir appris à se documenter et à exercer son esprit critique. Sa valeur personnelle sera fonction de sa capacité personnelle à apprendre.

 


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