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Commentaire de morice

sur Les Andes et les bouffons


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morice morice 19 avril 2008 22:07

Mr, votre remarque est ridicule : le fait d’y être allé ne vous donne qu’un seul droit : d’être objectif or vous ne l’êtes pas. En prime, votre remarque frise l’idiotie la plus profonde : un historien ne peut en ce cas prétendre à étudier les grecs, les romains ou les égyptiens. Or ils le fait : on peut donc avoir un avis TOUT AUSSI VALABLE que le vôtre sur la question sans jamais y avoir mis les pieds. Maintenant, mr le donneur de leçon, souffrez qu’in vous en donne quelques unes du même tonneau : vous vous êtes permis de parler d’Hugo Chavez et d’Ingrid Bétancourt : très bien. Les avez-vous seulement rencontrés ? NON ? Alors vous parlez donc de chose sans savoir ce qu’elles sont vraiment ? Etrange, selon vous on ne doit parler que de ce qu’on connaît.... Premier point, car les arguments de cons, voyez-vous ,ça se trouve au premier café du commerce venu, pas besoin de faire 10 000 km pour ça.

En deuzio, vous prétendez dans votre titre nous donner des "éléments d’explications sur les andes". Vaste programme, comme aurait pu dire DeGaulle. Seulement voilà : en fait d’explications sur les deux personnages cités, on a ceci :

Uribe : un phénomène dans son pays méconnu, qui continue d’atteindre une popularité supérieure à 70 % cinq ans après sa première élection à la présidence de la République. Et ceci malgré la guerre, atténuée, mais pas terminée, malgré les otages que les Farc ne lâchent pas, malgré les péripéties d’une vie politique viciée par la drogue, les alliances impardonnables des caciques locaux avec les groupes armés, malgré l’opprobre de la gauche et de certains démocrates américains. Le problème, c’est que les Colombiens savent que leur pays n’est pas la Suisse et jugent leur président à l’aune du possible et non de l’idéal. Et les progrès enregistrés par leur Alvaro Uribe leur semblent considérables. Et puis, les Colombiens, comme leur président, ils n’aiment pas les Farc, mais pas du tout. Et ils savent qu’il n’y a aucune négociation possible avec ces tarés. Ils espèrent seulement qu’un jour, lesdits tarés, affaiblis, isolés, menacés d’extradition vers les Etats-Unis, tenteront alors un compromis avec les institutions qu’ils combattent depuis plus de quarante ans.

Dans lequel il ressort que le Président Uribe est un gars bien, adoré de son peuple avec des chiffres sortis d’"un chapeau sans aucune référence. Chavez fait des scores meilleurs vous savez... mais moi je ne retiens aucun des deux : ils truquent ous les deux ce qu’il s veulent. Quand à l’"opprobe de la gauche et des démocrates US dont souffre selon vous Uribe, sachez qu’on peut la LIRE aussi ici dans CE journal qui n’est pAS DE VOTRE BORD :

The mission of Colombia Journal is to promote political, social and economic justice in Colombia by creating a greater awareness and understanding of U.S. foreign policy. To this end, Colombia Journal provides investigative reports based on field research conducted in Colombia and editorial analysis from a variety of perspectives on the left—from the moderate, center-left (social democrats) to the hard left (socialists)—as an alternative to the mainstream corporate media, which is over-dependent on official sources.

Congratulations to President Alvaro Uribe, the clear victor in Colombia’s election after garnering an impressive 62 percent of the vote. The election left no doubt that the majority of voting Colombians support Uribe and his Democratic Security Strategy, a fact that the Left both inside and outside of Colombia are going to have to accept. However, 62 percent of the vote does not constitute a mandate to violate the human rights of the political opposition and others critical of the government’s security and economic policies.

While many will claim that 62 percent of the vote constitutes a mandate for Uribe, the reality is that only 28 percent of eligible voters cast a ballot in favor of the president. Voter turnout was estimated to be 45 percent, about the same as four years ago and low even by Colombian standards. Consequently, Uribe only received the votes of 62 percent of those Colombians who bothered to cast a ballot.

Uribe a été élu avec 62 % des votes. Très bien belle victoire. Sur 45% de gens dans le pays qui n’ont pas voté... soit 28% de la population. Fort belle victoire en effet. Il dirige un paus avec moins d’1/3 des voix réelles. Et si aujourd’hui il est acclamé par vos 70% de ceux là, ça fait par 20% à tout casser du pays.

Nevertheless, Uribe clearly proved victorious at the polls and, despite the many flaws with Colombia’s electoral process—including coercion of voters by right-wing paramilitaries and threats against the leftist Democratic Pole

Sur 28% combien on reçu des pressions des paramilitaires  ? Savez-vous ce que sont ces pressions ? Le journal a déjà la solution :

Uribe represents the modern-day democratic authoritarian version of Chile’s Cold War military dictator Augusto Pinochet. During the 1970s and 1980s, a significant portion of the Chilean people supported Pinochet’s authoritarian policies that prioritized security and economic growth over the defense of human rights. And while Pinochet perfected the art of “disappearing” those critical of his government, the number of Colombians that were “disappeared” during Uribe’s first term exceeds the total number of Chileans that vanished during the 17-year military dictatorship.

Les disparus durant le premier terne du mandat d’Uribe DEPASSENT le nombre de disparus des 17 années de guerre civile en Colombie : il est sympa, votre président démocratiquement élu.. au tiers.

Résultat, cher Mr, votre "enquête" est entachée du plus élémentaire respect de l’équité. Vous êtes plus que partisan, vous faites la propagande pour un tueur. Un tueurs de.. syndicalistes.

Taken only at face value, it may seem rational when Colombian President Alvaro Uribe argues that that his country deserves a Free Trade Agreement as a reward for the decline in murders of trade unionists.

The reduction is dramatic. And the Bush and Uribe administrations, which want the FTA badly, are the first to tell you so. In 2001, the year before Uribe took office, 197 trade unionists were murdered. Last year, the number was 40.

But President Uribe made a disquieting comment during a meeting last week with an AFL-CIO delegation to Colombia that included Dan Kovalik, Associate General Counsel of the United Steelworkers. Uribe’s off-handed remark revealed that the murders will continue during his reign because he tacitly supports them, and for that reason, the FTA must remain comatose.

Son extrême droitisme, qui lui fait tuer des personnes aux idées de GAUCHE uniquement deviennent même un frein au développement économique de son pays... comme le note ici ce blog.

What he did not mention, of course, is that a goodly number of roses had remained in Colombia to cover the graves of the five trade unionists already gunned down this year, nearly one a week. He failed to say that more than 400 trade unionist have been killed during the Uribe administration, and fewer than 3 percent of their murderers tried and convicted.

What he didn’t bring up is that the murder numbers have declined before and risen again. In 1996, there were 275 killed, a number that slowly dropped over the next three years to 80 in 1999. Then, it was up again to 197 in 2001.

It’s true, the number of dead is down. For 2007. We don’t know what the future will bring.

Dénoncer un syndicaliste.. c’est le condamner à mourir :

In Colombia, if a unionist is accused of being a guerrilla, he’s being fingered as a member of a violent subversive group that’s trying to overthrow the government : a terrorist. For the paramilitaries, it’s a license to kill. Someone says a union activist is a guerrilla, then the paramilitaries might threaten or torture or murder him. And there’s no prosecution. That is just the way it has worked for decades in Colombia.

Uribe est un homme d’extrême droite pour qui tout homme de gauche doit être un homme mort :

Unfortunately, this was not the first time Uribe has endangered unionists by stigmatizing them guerrillas.

Discussing two trade unionists killed last year, he told Colombia’s leading newspaper, El Tiempo, it was because one of the men was a “terrorist,� ? in other words a member of one of the guerrilla groups.

This explains why the murders continue. This explains why they are not prosecuted. Uribe could stop the bloodshed and redress the crimes, but he chooses not to because he believes trade unionists are guerrillas.

Voilà celui dont vous parlez si bien mr, mais dont nous arrivons aussà parler en nous référant à des choses aussi valables sion plus que vos yeux )à œillères : nous nous INFORMONS, tout simplement, pour découvrir assez rapidement ici-même ce que vous n’avez pas été fichu de distinguer sur place.La prochaine fois, prenez plutôt un ticket pour Saint-Cloud,  ça vous coûtera moins cher et vous y verrez sinon les mêmes payages, du moins les mêmes IDEES.


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