• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Philippe Vassé

sur Frégates de Taiwan : l'heure des « comptes » publics a sonné !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe Vassé Philippe Vassé 21 avril 2008 17:37

Arthurh,

Je ne suis pas Juge et n’assène pas une culpabilité contre quiconque avant d’avoir les éléments factuels qui attestent un délit commis.

Ceci dit, je corrige votre pessimisme, dû peut-être aux "affaires" fraco-françaises très souvent (trop souvent ?) enterrées ou qui se terminent avec des peines ridicules pour leurs auteurs haut placés.

Pour les citoyens français qui, ici et là, ont été récipiendaires de sommes détournées, le cauchemard va commencer. Parce que, pas à pas, et de plus en plus vite, avec un contexte politique, social, économique et financier national et international tel que celui qui se développe tel un ouragan mondial, leur place va devenir très brûlante et pas du tout enviée.

Il peut y avoir des remous puissants dans et autour de Thalès, eu égard au Code Pénal qui prohibe les abus de biens sociaux, mais aussi la fraude fiscale et le détournement de fonds sociaux.

Il y aura aussi les nécessités politiques et budgétaires, POUR L’ETAT FRANCAIS, de faire baisser au maximum le solde à rembourser des sommes détournées à Taiwan, lequel monte depuis la décision suisse du 10 avril 2008.

Il y aura aussi la nécessité pour les dirigeants actuels ou futurs de la France à apaiser les relations avec Taiwan, 18ème exportateur mondial, et à restaurer des relations de confiance commerciales, ce qui signifie, au nom de cette "raison d’Etat" de solder en tous points ces dossiers aussi sulfureux que dommageables pour toutes les parties concernées.

D’autant que Taiwan a besoin de mettre à jour sa flotte de Mirage 2000 et les 6 frégates Lafayette. Si ce marché échappait aux industriels français à cause de leur "passé", nul doute que des fournisseurs attendent de prendre leur place : entreprises américaines, coréennes, japonaises, ....

Un ami journaliste taiwanais me disait avec ironie que : "les intermédiaires dans ce type de contrats glauques, comme les politiques qui s’y sont mêlés, peuvent connaître le sort douloureux de la tranche de jambon dans les sandwichs" quand on referme brutalement les deux morceaux de pain et qu’on le met dans le plastique fermé".

Au stade actuel dess dossiers, le rôle du jambon ne va pas être très agréable. "Argent volé, tranquillité envolée".

Bien cordialement,

 

 

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès