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Commentaire de Le bateleur

sur Comment l'on numérise le monde... étape suivante


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Le bateleur Le bateleur 24 avril 2008 18:35

Vous avez raison mais il me semble que c’est ce que je dis dans l’article ("En fait, à cela, l’homme travaille depuis assez longtemps, et l’on en trouve des ébauches dans l’orgue de barbarie, puis dans la musique midi, où chaque note est définie par ses paramètres puis reproduite par un synthétiseur supposé contenir le modèle de production du son par l’instrument.")

Il se trouve que je pratique cette musique depuis 25 ans,
l’Atari 520 puis 1024 - l’en ai encore deux au grenier - était tout à fait révolutionnaire avec son interface midi intégrée (du jamais vu depuis ... hors mis l’amiga) qui se combinait parfaitement avec une série d’expandeurs (modules synthétiseurs possédant des sons - DW800 de Korg et ses belles napes, le petit FB01 de Yamaha et ses sons d’orgues, le MT32 de roland avec une palette assez complête) et un clavier maitre.

Précisément, c’est cette tentative qui a échoué pour les raisons évoquées que l’on perçoit lorsqu’on écoute le morceau.

Même une excellente Carte son (elles préfèrent à présent ne pas embarquer les sons, mais, à la manière d’un échantillonneur, être capable de les charger en mémoire) ne peut synthétiser que très localement dans un registre précis (on comprend le choix ici d’une clarinette jouée un peu comme un clavecin, avec assez peu de dynamique).

Sinon, le but de cet article est précisément de montrer la numérisation à l’oeuvre un peu partout, et l’exemple choisi, pour peu qu’on le parcourt et l’illustre d’un peu de quotidient piqué dans l’environnement proche (le votre) me sembe pertinent.

Une petite recherche sur "industrialisation de l’enseignement" donne d’autres illustrations de ce qui est devenu un des enjeux majeurs des pays développés : stocker et (re)produire le savoir comme on le fait pour un objet technique.

Le résultat est assez catastrophique ... pour la même raison que dans le cas de la musique,
ce qui est sacrifié est précisément ce qui donnait vie.

 


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