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Commentaire de Marc Bruxman

sur A propos de la faim dans le monde


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Marc Bruxman 29 avril 2008 19:53

L’article bien que contenant quelques éléments à mes yeux déplacé a quand même le mérite de remettre les choses à leur place.

Le refus des OGM, l’obstination du Bio, correspondent aux besoins des pays riches. Oui on sait très bien que même si la bouffe double de prix on pourra encore bouffer. Et puis on ira faire quelques marches dans Paris entre Répu et Nation pour consommer nos calories en trop, évitant ainsi l’infarctus et protestant contre cette infame famine dans le tiers monde.

Des organisations écologiques ont remplacées les curés dans le role des rétrogrades. Au XIXème siécle et avant c’était l’église qui jugait que telle ou telle invention était "diabolique". Aujourd’hui les écolos nous disent ne faites pas de nucléaire, ne faites pas d’OGM. Et ils sont aussi dangereux que les curés l’étaient jadis. Non que cela parte d’un mauvais sentiment (tout le monde essaie de polluer le moins possible) mais rien que le nucléaire nous as évité de rejeter des millions de tonnes de CO2 supplémentaires par an. Et petit à petit, on apprend à en maitriser les risques. De même pour les OGM on va petit à petit par l’expérience apprendre à domestiquer la chose. Et il y aura plein d’usages possibles dont certains seront très bénéfiques pour la planète :

  • Diminuer la quantité de pesticides et autres saloperies nécéssaires. (Ca marche plus ou moins déja).
  • Diminuer la quantité d’eau nécéssaire afin d’économiser cette ressource précieuse (en recherche).
  • Améliorer le rendement à l’hectare.

En conséquence, les OGM peuvent participer aux développement durables en produisant des organismes avec un égal pouvoir nouricier mais moins consommateurs de ressources.

Si on ne le fait pas, on aura deux choix :

  • Avoir une famine très grave qui tuera des milliards d’hommes.
  • Epuiser très vite toutes les ressources naturelles, et notamment l’eau. Sans compter la pollution des sols via les engrais et pesticides.

Mais la vérité c’est qu’on ne coupera pas à une utilisation plus intensive de la planète. La démographie nous l’impose. Il va falloir tirer d’elle le maximum. Ce qui impose effectivement de chercher des énergies renouvelables et de tendre vers un développement "durable". Mais développement durable ne veut pas dire je roule à vélo, je me la péte avec mon mais bio et je fume des pétards. Développement durable veut dire, on prend tout ce que l’on a et on améliore les rendements et l’efficacité tout en diminuant la pollution. Et c’est loin d’être impossible ! En ce moment dans l’électronique et l’informatique, le maitre mot est "réduction de la consommation d’énergie". Des progrés considérables sont obtenus. Et même si vous n’en avez rien à foutre de l’écologie, la diminution de conso est suffisamment sensible pour qu’un monsieur près de ses sous comprenne vite ou est son intéret !


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