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Commentaire de Méric de Saint-Cyr

sur La télévision a peur des jeux vidéo, et elle a bien raison !


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Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 4 juin 2008 12:18

@ l’auteur

À vous lire, on pourrait croire que la pratique des activités vidéoludiques rendrait "plus intelligent" puisque le cerveau est en "full duplex" alors que face à la télévision il est en "simplex" ?

Eh bien sans vouloir faire de jeu de mot, je trouve ce raisonnement simpliste.

Le besoin maladif et probablement addictif de s’abrutir prend de multiples formes dans lesquelle le cerveau est toujours amené à se crétiniser. Que ce soit la télé ou les jeux vidéo, c’est pareil que de vouloir différencier tabac, alcool ou canabis. Le résultat est le même : addiction.

Je sais qu’il y a toujours quelques exceptions, mais c’est bien connu : les exceptions confirmant la règle. Et la règle, en l’occurrence, c’est que la majorité des joueur invétérés de jeux vidéo, lorsqu’il s’agit de jeunes, sont en échec scolaire. Plus ils sont bon pour ramasser u maximum de points dans supermario, plus ils accumulent de mauvaises notes à l’école.

Souligner aussi le fait que l’obsession pour le jeu est un dérivatif, une compensation à une échec existentiel. Car passer des heures à s’abrutir pour essayer du tuer un maximum d’ennemis "virtuels" Ça veut dire aussi qu’on a rien d’autre à faire, qu’on se fait chier dans sa vie réelle et que l’on refuse de l’affronter.

Finalement, ça a peut-être moins d’effets secondaire que les paradis artificiels des drogues, mais fuir le réel pour aller dans un monde vituel qui n’existe pas (comme second life) c’est symptomatique d’une peur d’affronter la réalité. Et cet engouement pour le monde virtuel ne va faire qu’engendrer une génération de décérébrés facile à manipuler et à gouverner.

On en revient au grand secret de l’art de bien gouverner les cons dans une dictature de la pensée :

panem et circenses (donnons au peuple du pain et de jeux et comme ça ils nous foutront la paix).

Un homme heureux n’a pas besoin de dérivatifs. le succès de la "ludimania" est symptimatique d’une société de gens qui s’emmerdent et sont malheureux. Certains noient leur chagrin dans l’alcool, d’autres dans GT4…


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