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Commentaire de Disjecta

sur Banques et investisseurs spéculent ouvertement sur la famine mondiale


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Disjecta Disjecta 4 juin 2008 12:47

Le prix des matières premières est effectivement décidé sur un marché. Pour les matières agricoles, il s’agit du Chicago commodity stock exchange, qui fonctionne selon le même principe qu’une bourse. Plus un titre est acheté, plus son prix va grimper ; et inversement : c’est effectivement, Bulgroz, le principe de l’offre et de la demande ; plus on demande un titre, plus il coûte cher ; plus on en vend, moins il coûte cher.

Or, comme dans toute bourse, il y a des spéculateurs, dont le principe n’est pas de détenir un titre sur une longue durée mais sur un temps parfois très court, juste pour réaliser une marge : on n’a rien produit de ses mains, on a juste quelques ordinateurs et des traders et on essaye d’empocher sa part du magot. On peut à juste titre parler de "corsaires" ou de "pirates de la finance".

La World Bank (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) estime à 37% l’influence de la spéculation sur l’augmentation des prix des matières agricoles. Pour Heiner Flassbeck, directeur à l’UNCTAD (United Conference on trade developpement) ce pourcentage pourrait être doublé. (source : Il Manifesto, Jean Ziegler, traduit par Mondialisation.ca).

Voilà Bulgroz : contre les idées reçues, c’est aussi bon de ne pas se référer toujours aux mêmes médias et à leur nauséeuse défense de principes ultralibéraux dont ils ne saisissent rien (sauf que ça rapporte toujours plus aux mêmes et que ça n’est pas plus mal).


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