Le texte de Pascale Larenaudie donne à lui seul cette dimension d’ouverture qui est nécessaire à la Corse…
Etant membre de l’association Per a Pace depuis sa création il me semble nécessaire d’apporter ces quelques précisions.
Je voudrais avant tout chose dire à l’auteur de la première réaction que la misère n’a pas de frontière. C’est quelque part comme si on voulait se limiter à poser le problème de la pollution uniquement au niveau de la Corse
Oui ! La pauvreté est un problème mondial.
Cela dit l’association Per a Pace ne néglige pas pour autant la pauvreté dans l’île, elle intervint, souvent, en partenariat avec des associations démocratiques corses sur le problème de la pauvreté dans notre région… elle soutient toutes les actions sociales ici et ailleurs…
Aujourd’hui, le monde est engagé dans des bouleversements inquiétants où les peuples subissent la loi des puissants. La violence dans laquelle les hommes sont jetés fait que les repères démocratiques sont mis à mal. Dans ce monde en proie à toutes les incertitudes la solidarité devient un élément important de la vie des hommes…
La paix… la guerre… peut on être en paix quand la misère sévit
Les immigrants qui fuient leur pays sur des embarcations de fortune au péril de leur vie, les millions d’enfants mourant de fin parce que la banque mondiale a décidé que cela devrait être ainsi, n’est-ce pas une sorte de guerre ?
Oui ! la pauvreté correspond à un acte de violence.
Per ou Pè ?
C’est vrai “Per” est une préposition italienne, mais dans le nord de la Corse elle est employé fréquemment dans la langue courante. La plus par des dictionnaires Corse donnent quatre possibilités d’employer “pour” en Corse : “Per, Par, Pè et Pà”. Alors pourquoi l’une serait-elle plus valable que l’autre ?
Nota : In i mo lochi si dece “Pà”. L’importante, pensu, un hè micca a grammatica, ma a finalità date a i parolle, hè avè a primura di l’attu postu… (Dans ma région “pour” se dit “pà”. Je pense que le principal ici n’est la grammaire, mais la finalité donnée à la parole et à l’importance de l’acte posé…)