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Commentaire de Lisa SION

sur SNCF : le service public en péril dans les zones rurales


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Lisa SION 2 Lisa SION 25 juin 2008 18:25
La SNCF doit-elle rester le premier transporteur routier français ?

Les Echos n° 18740 du 16 Septembre 2002 • page 56

A travers sa participation de référence dans Geodis et sa filiale Sernam, la SNCF reste depuis longtemps le premier transporteur routier français. Cette affirmation continue pourtant « d’irriter » de hauts responsables du secteur ferroviaire pour qui Geodis n’est que le « premier affréteur et utilisateur de transports routiers ». On ne veut pas laisser dire en interne « que le routier contrôlé par le groupe fait concurrence au ferroviaire ».

. Le Sernam, conçu au départ comme le transport des derniers kilomètres pour les paquets venus par rail, est progressivement passé à la longue distance routière sous la pression des coûts.

Synergies marginales avec le fret
Officiellement, la société nationale a investi dans le routier comme elle l’a fait dans l’aérien avec Air Inter ou le maritime avec les ferrys, « pour disposer de modes complémentaires au rail ». En réalité, la complémentarité rail-route est toujours restée plus forte avec des transporteurs routiers extérieurs qu’avec ses propres filiales.

Les synergies avec le fret SNCF sont restées marginales parce que « le fait d’être filiale crée des relations frictionnelles : on pense qu’on veut nous imposer des choix alors que nous devons nous engager vis-à-vis du client à prendre les meilleurs prestataires de la chaîne logistique », dit-on chez Geodis.

La raison de fond de l’engagement de la SNCF dans le routier était plutôt liée à une discrète théorie en vogue chez certains de ses dirigeants qui affirmaient en substance « nécessaire de prendre des positions témoins chez ses concurrents pour les connaître et les contrer ».

Plus tard, s’est greffée la mode du « grand opérateur multimodal à dominante ferroviaire » sur le modèle d’opérateurs américains. « Ce mythe est toujours resté loin de la réalité », estiment aussi bien d’anciens responsables de la SNCF que des clients et opérateurs logistiques. De fait, d’autres grands transporteurs ferroviaires comme les Anglais et les Allemands ont préféré se séparer de leurs filiales, qui ont donné naissance à de prospères organisateurs de transports privés,  » Dans ce sens, Fret SNCF, Bourgey-Montreuil (pour la route) et Ermewa (pour les wagons) vont créer début 2003 une filiale conjointe, Ermechem, pour promouvoir des offres communes. L’avenir de Geodis est donc âprement discuté : « Il n’y a aucune raison pour que la philosophie de privatisation ne revienne pas à l’ordre du jour », avance-t-on. De fait, la participation de la SNCF « peut évoluer », admet-on en interne, la société cherchant toutefois à maintenir « un lien exclusif ». Dans cette limite, le capital de Geodis pourrait donc évoluer au gré d’augmentations de capital et d’intérêts stratégiques avec, par exemple, un acteur comme Bolloré , à l’affût depuis de nombreuses années et prêt à entrer dans le tour de table avec d’autres investisseurs privés.
OLIVIER NOYER

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La SNCF n’a pas vocation dans le trafic routier ; si ce n’est polluer l’un et l’autre ; D’abord, est ce que les banques ont pour mission de faire assurances...NON ! Est ce que les communications postales sont destinées à se recycler dans les téléphones, NON, Est ce que la Poste a pour mission de faire Banque, NON !

Si chacun faisait son métier, il n’y aurait pas tout ces problèmes.


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