@ seb59,
ce que raconte morice est juste.
mes grands-parents maternels faisaient partie de ces dizaines de milliers de polaonais qui sont arrivés dans le nord après la première guerre mondiale.
la france et la pologne avaient signé une convention en 1919 :
http://www.beskid.com/immigration.html ; http://www.france-polska.com/historique/immigration/html/immigration.html
ils ont connu la xénophobie, le rejet, les insultes et l’exploitation. ils ont eu la chance d’échapper aux charettes d’explusions menées dans les années 30, parce qu’ils s’étaient par la suite établis à paris.
www.histoire-immigration.fr/index.php
- 1920 : la difficile intégration des Polonais
- Isolés, regroupés à la périphérie des villes, les Polonais ont beaucoup de mal à s’intégrer. Et si la société française ne fait rien pour les intégrer, les autorités se plaignent pourtant de l’isolement de cette population... jusqu’à leur expulsion collective au milieu des années 30.
- (...) Les nouveaux venus s’intègrent le plus souvent très difficilement : on pense être en France provisoirement, en attendant —> que la situation s’améliore au pays d’origine, et on ignore le plus souvent le reste de la société française. Cette dernière ne fait d’ailleurs rien pour les “intégrer” : ils sont généralement isolés, regroupés à la périphérie des villes, relégués dans des quartiers misérables, voire des bidonvilles, que l’on appelle alors “gadouevilles” ou “villages nègres”, tels ceux de Lyon, Modane, Saint-Jean de Maurienne (Savoie) ou Rive-de-Gier (Loire), qui dans les années 1930 abritent des milliers de travailleurs étrangers misérables, italiens, espagnols, polonais, russes... (...)
- Et d’ailleurs en 1935, lorsque la crise fait rage, quand les mesures de protection du “travail national” ne suffisent plus, l’État procède à des expulsions collectives. (...)
www.regard-est.com/home/breve_contenu.php
- 168 ans d’immigration polonaise en France
Dossier : "Migrations, émigration, immigration"
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- (...)500 000 travailleurs polonais en France
La crise des années 1930 et la xénophobie ambiante conduisirent les autorités françaises à réduire le nombre des travailleurs étrangers. On eut recours aux expulsions, dont les premières victimes furent les travailleurs engagés à gauche. (...)
- Les conditions de vie des Polonais étaient celles de tous les travailleurs immigrés, cette grande tribu des "Javanais" si bien décrite par Jean Malaquais[7], aux professions pénibles, mal rémunérées et peu gratifiantes. Il s’y ajoutait les difficultés, vexations et périls inhérents à la vie d’un travailleur étranger dans la France de l’entre-deux-guerres. Le regard de l’Autre était souvent moqueur, méprisant et hostile. Dans les années 1930, la xénophobie occasionnait des rixes parfois mortelles [8].R. Schor constate que "les Polonais étaient (...) souvent loués pour la force de travail qu’ils apportaient à la France, mais (...) bénéficiaient de peu d’estime sur le plan humain et éveillaient la méfiance en raison de leur particularisme culturel". "Les observateurs posaient tous le problème de leur assimilation"[9]. (...)