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Commentaire de jms

sur Immobilier : la fin d'un cycle


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jms 18 juillet 2008 15:00

Sujet intéressant qui a le mérite de faire un peu le point sur la situation actuelle et de proposer quelques solutions.
Vous avez raison de penser que l’état ne se mélera pas ou très peu de ce qui est le "marché", sinon au travers des fameuses incitations fiscales (De Robien and co) dont certains décrivent comme des facteurs de hausse des prix, à juste titre sûrement.
Aborder l’aménagement du territoire comme solution est bien vu. Les déséquilibres de la France, Paris et le désert français, d’une part, inadéquation entre zones d’habitat et bassins d’emplois sont à prendre en compte.
Par contre vous n’avez pas abordé le problème du logement social. C’est en soi un vrai sujet qu’il serait nécessaire de réformer.
Quand on sait que 70% de la population y est élligible, que les seuils de 20% peinent à être respectés, que le futur SDRIF (schéma directeur de l’ile-de-france) prône les 30% de logements sociaux, allant à l’encontre des populations et des élus locaux, on sent qu’il y a un problème. Le logement social fait peur, il est dans l’imagination collective, symbôle de tours hideuses, de délinquance et de mal vivre. Pourtant, il existe du logement social sous forme de petites villas coquêtes dans des mini-lotissements en province ; d’autres part les normes de production du logement social sont devenues très élevées. Par un mélange de logements sociaux et de logements du secteur concurrenciel (l’habitat dit mixte), on arrive à une cohabitation harmonieuse. En fait, c’est le concept et le terme qui font peur et qui créent des blocages.
Pourquoi ne pas supprimer le logement social finalement ? C’est pas le logement qui doit être aidé, ce sont les habitants en fin de compte. Pourquoi pas ne pas attribuer une aide proportionnelle aux personnes selon leurs revenues et situations, independamment de leur logement, une APL généralisée en somme. L’état ne serait donc plus acteur de la construction mais il faudrait tout de même imaginer un moyen de contrôler et de stimuler le secteur sans laisser les promoteurs seuls faire la pluie et le beau temps dans l’immobilier.


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