• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de frédéric lyon

sur Discours de Dakar : ne pas se tromper de procès


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

frédéric lyon 28 juillet 2008 23:44

Plusieurs dizaines d’Africains, dont de nombreux enfants dont on a balancé les cadavres par dessus le bord, sont morts cette semaine des méfaits de la décolonisation.

Soixante ans après !

Et cela ne donnerait pas à réfléchir ?

En 1962, un certain Dumont écrivait un livre qui déja souleva les polémiques, son titre : "L’Afrique Noire est mal partie". Ce qui prouve que des connaisseurs de l’Afrique pouvaient déja prévoir le pire au moment même où l’on procédait à la décolonisation !

Sans boule de cristal.

Ils ne se sont pas trompés d’une ligne et l’on peut voir aujourd’hui que l’Afrique n’était pas partie du tout et ne risquait donc pas d’arriver quelque part.

A qui la faute ? Laissez moi répondre à cette question, chers petits amis, cela vous épargnera le soin de dire vos bêtises habituelles : c’est de la faute à qui on voudra, à la vitesse du vent, à la hauteur des nuages, sauf de la faute des Africains eux-mêmes.

Les Africains sont des mineurs, qui ne sauraient assumer aucune responsabilité, et ils fuient leurs indépendances pour venir se réfugier chez leurs anciens colonisateurs en risquant leur vie tous les jours.

Seulement voilà, nous n’allons pas accepter de recueillir les rescapés de l’aventure et de nous faire insulter et accuser de tous les maux par tous ceux qui sont ébahis de voir l’ampleur de la catastrophe qui a résulté de la décolonisation, au point de nous cracher dessus et de nous prendre pour des boucs emissaires.

Il va falloir que cela rentre dans les cranes, mêmes les plus obtus : Nous ne voulons pas de ces gens chez nous, car ils n’ont rien à y faire.

Le developpement phénoménal de l’Asie aujourd’hui, et singulièrement des deux pays les plus peuplés de la planète que sont l’Inde et la Chine, contraste de plus en plus cruellement avec la situation qui perdure en Afrique, mais il montre que le sous-développement n’est pas une fatalité.

Il faut donc aller traiter le problème sur place et renvoyer tous les immigrés chez eux. Un encadrement plus étroit des soi-disant gouvernements de ces pays soi-disant indépendants sera nécessaire, il faut l’organiser sous l’égide des Nations-Unis. 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès