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Commentaire de La Taverne des Poètes

sur Cap Nègre et tape-nègre...


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La Taverne des Poètes 4 août 2008 12:09

à Hélios : Je ne suis pas un menteur. Je défends mon opinion. Les limites à l’immigration sont pour moi en nombre (notre capacité à absorber les immigrants et à les accueillir dignement) et en qualité d’accueil, dans les motivations des arrivants aussi (les trafiquants, terroristes, islamistes intégristes dangereux, je n’en veux pas) Sinon, je reprends ce que dit Bayrou  : J’ai souligé des passages qui me semblent importants et j’ai ajouté un commentaire.

« Une politique d’immigration doit s’inscrire dans la durée »

L’immigration, le regard des uns sur les autres, sont un formidable révélateur de l’état de notre société. On y voit s’exacerber les fractures d’un pays en voie de déstabilisation. La responsabilité des hommes d’Etat est de maîtriser l’immigration : quantitativement, dans son rythme.

« L’immigration choisie est un leurre, un concept vide de contenu. L’immigration "choisie" s’ajoute à l’immigration subie et ne la remplace pas. Dans un pays qui compte quatre millions de chômeurs, pourquoi aller chercher de la main-d’œuvre à l’extérieur  ? (ndlr : là je mets un bémol : pour certains métiers, on doit chercher à l’extérieur)
 
Je propose une politique nationale d’immigration articulée en deux volets : maîtrise de l’immigration clandestine et main tendue à ceux qui peuvent et veulent s’intégrer.
 
En premier lieu, la maîtrise de l’immigration clandestine, en métropole et peut-être plus encore dans outre-mer. Il faut lutter résolument contre les filières de passeurs et les trafics d’êtres humains. Les immigrés, pour l’immense majorité d’entre eux, n’arrivent pas seuls. Ils paient, pour venir, très cher.
 
Il faut en même temps très durement réprimer le travail clandestin. Les immigrés clandestins ne restent que s’ils peuvent travailler. Le travail clandestin est la condition de l’immigration clandestine. Chacun sait qu’il est en réalité peu réprimé.
 
La politique d’immigration doit être une politique européenne  : il faut une politique concertée de circulation, de visas, d’accompagnement des immigrés. Si un immigré n’est pas admis, il doit être reconduit ; reconduit le plus vite possible. S’il est admis, il faut l’inciter à s’intégrer à la société française, par un programme d’intégration portant sur la langue française et nos valeurs. L’assiduité à un tel programme serait une condition de régularisation. Les immigrés arrivés clandestinement sur notre territoire ne sauraient être régularisés que sur des critères clairement définis : contrat de travail, maîtrise de notre langue et de nos valeurs, connaissance de notre mode de vie.
 
La cause principale de l’immigration, aujourd’hui comme il y a des siècles, c’est la misère : une politique de co-développement avec les pays d’origine permettra de donner à leurs habitants la chance de réussir dans leur propre pays, notamment en impliquant les diasporas. Les pays européens pourraient permettre aux médecins, ingénieurs, techniciens de faire l’aller-retour entre leur pays d’origine et pays où ils ont été formés.
 
Il faut un ministre chargé de l’immigration, regroupant sous son autorité les administrations différentes en charge de ces problèmes, assurant le suivi des populations qui sont sur notre territoire, intervenant dans les accords de co-développement
. »

Le traitement humain des situations est une priorité parmi toutes.
 


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