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Commentaire de titi

sur Faut-il déconstruire notre société à risque entrepreneurial limité ?


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titi titi 22 août 2008 10:05

"L’actionnaire qui investit prend un risque uniquement financier. Il ne travaille pas, ne touche pas de salaire, ne produit rien par lui même. Il apporte un capital et touchera des dividendes en cas de bénéfices. S’il n’est pas satisfait de son choix, il vend ses actions à d’autres investisseurs au prix du marché et va voir ailleurs. C’est son métier et il ne dépend que de son talent à choisir ses investissements. "
Là encore vous fantasmez sur la "finance".
Si vous parler de vendre des actions au prix du marché alors c’est qu’il s’agit d’entreprises cotées.
Or la plupart des sociétés en france c’est le patron l’actionnaire.
Très souvent la société est invendable, car le patron actionnaire est celui qui tient la barraque.


"La faillite d’une entreprise est un drame pour le salarié. Il n’est pas responsable des erreurs de l’entrepreneur mais en subit les conséquences. Il perd son emploi et son salaire. Il perd aussi son investissement personnel dans l’entreprise. Il subit une forte baisse de revenu et sa famille en souffre, jusqu’à ce qu’il retrouve un emploi. Il arrive aussi qu’il tombe dans la précarité, le divorce, la rue, la misère. "
Donc vous considérez que la faillite d’une entreprise est forcément la faute de l’employeur.
Personnellement je pense que les défaillances au niveau des paiements des clients passe avant.
Par rapport au risque courru par le salarié, c’est aujourd’hui le salarié le mieux couvert.
C’est un fait. Le salarié et les impots sont "privilégiés" c’est le terme exact.

"La solution pour rompre cette dépendance indigne serait que les citoyens actifs aient un unique employeur, la Sté Nationale de l’Emploi des Actifs. Il recevrait un revenu constant en fonction de critères objectifs. Les citoyens actifs pourraient trouver eux même leur entreprise et réciproquement. L’entrepreneur utilisateur verserait un salaire de complément à l’actif employé et une cotisation d’emploi à la SNEA. Plus de misère, plus d’exploitation arbitraire, une incitation à travailler. Qu’est t’en dit Titi ? "
Déjà le terme "dépendance indigne" est un peut fort. Surtout que vous pouvez très bien vous retroussez les manches et vous mettre à votre compte. Il y a des métiers tels que l’entretien où il n’y a pas besoin ni de formation ni de capital important et qui marchent plutot pas mal.

Et comment on finance la SNEA ? Surtout que la SNEA ressemble à s’y méprendre aux Assedic.
Et on retombera sur le même travers : comment 90% de la population active peut finance 10 % d’inactif.
"recevrait un revenu constant en fonction de critères objectifs"
Ca ca me fait bien rire. C’est quoi les critères objectifs ?


Tient petit quizz...
Si vous faites un pot au bureau, ou à l’atelier, pour fêter je sais pas quoi, avec de l’alcool.
Si vous avez un accident de la route au retour avec un test alcoolémie positif.
Devinez qui est personnellement responsable au civil et au pénal ?
Vous parliez de risque n’est-ce pas ?


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