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Commentaire de Judas Nanasse

sur La rentrée universitaire du PS


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Jean-Luc Louis Judas Nanasse 29 août 2008 18:00
Well,

Les erreurs stratégiques du PS ne remonte pas à Hollande ni à l’ex. La stratégie du PS à commençé à partir en eau de boudin au premier tour des présidentielles Chirac/Le Pen. La grosse erreur de Jospin a été de dire "j’arrête" et ainsi de décapiter le PS de son seul leader crédible à l’époque et qui avait réussi des prémisses d’union à gauche. Il n’aurait pas agi ainsi, il battait Sarkozy en 2007. La droite à bien évidemment surfé sur la vague en jouant l’union fait la force avec malgré tout un candidat charismatique pendant la campagne mais qui découvre maintenant ce que c’est vraiment d’être président de la République. Là ou NS a été génial, c’est qu’il est arrivé à faire d’une pierre plusieurs coups : Une fois élu, il lui fallait assurer de la tranquillité pendant ses premiers mois de mise en place pour définitivement casser l’opposition (et ainsi éliminer toute velleité de mouvements sociaux) d’ou la politique d’ouverture en récupérant quelques têtes connues et médiatiques de gauche et d’autres : il a donc joué sur les dissensions des leaders du PS qui souhaitent tous, on le sait bien, au fond d’eux même, avoir un peu de pouvoir par n’importe quel moyen, quitte à se prostituer, ça lui a permis en même temps de flnguer Bayrou qui la jouait plutôt à gauche. 

Le principe de l’ouverture est louable dans la mesure ou il est utilisé à des fins profitables à la nation, par contre c’est douteux lorsqu’il s’agit uniquement de stratégie politique. C’est dans ce sens que Sarkozy a été génial, en utilisant les armes que la gauche et le centre lui ont donné pour les écraser définitivement, la preuve, c’est que la gauche tourne toujours en rond en se mordant la queue et qu’on Bayrou n’est plus présent que dans les archives du web.

Un qui a loupé le coche, c’est Chirac lorsqu’il s’est retrouvé en face de Le Pen, lui avait toutes les cartes en main pour jouer une vraie politique d’ouverture entre les deux tours en 2002 quand la France est descendue dans la rue pour dire non à Le Pen, il mettait tout ce beau monde (gauche et centre) autour d’une table en disant, "les gars, on ne peut pas laisser faire ça, je suis certain de gagner, mais je ne veux pas gagner seul. je veux que ce soit la France qui gagne, une France unie face à l’absurdité" et Marseillaise. Il montait un gouvernement "de coalition" anti-extrêmes et lui aussi aplanissait toute forme d’opposition, mais d’une façon glorieuse et bénéfique pour la France et en plus il rentrait dans l’histoire comme "celui qui a osé" . Mais il ne l’a pas fait. Chirac était je pense un type bien (si on peut dire ça d’un homme politique, car pour en arriver au stade de Président de la République, il faut quand même avoir écrasé beaucoup de monde) mais il avait le don de faire des conneries. Et la connerie, papa, c’est comme la bandaison, ça ne se commande pas. Quand je pense à Hollande...je...ben non.


 

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