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Commentaire de Ronny

sur L'Otan, instrument des Etats-Unis


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Ronny Ronny 2 septembre 2008 12:31

@ auteur

Effectivement l’OTAN a été, et est probablement, encore l’instrument des USA. 

Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler que l’OTAN, avec la complicité de nombreux gouvernements européens, a mis en place, activé et soutenu, entre 1958 et 1995, de nombreux réseaux dits "stay behind".

En deux mots ces réseaux avaient pour vocation officielle d’être une structure de "résistance" en cas d’invasion de l’Europe par les forces du pacte de Varsovie. En réalité, ces réseaux ont surtout permis d’instaurer en Europe un climat destiné à empecher l’arrivée au pouvoir de façon démoncratique, de socialistes et de communistes. Ceci dit, dans un certain nombre de pays, dont la France, les sociaux démocrates étaient informés de l’existence de ces réseaux, ont parfois assisité à des réunions de OTAN sur ces sujets, et ont tenté de réduire l’importance de ces réseaux devant la presse.

Les réseaux stay behind, soutenus par l’OTAN et la CIA, aidés par le MI6 britannique, se sont souvent appuyés sur des groupuscules d’extreme droite. Ils ont constitué des caches d’armes de guerre, d’explosifs, et ont même monté des attentats qui ont tué des innocents en Europe. L’exemple le plus frappant est celui de l’Italie, avec plusieurs attentats faussement attribués aux brigades rouges. On peut inclure dans ceux ci l’attentat de 1974 où une bombe explose en pleine manifestation 
antifasciste, l’attentat contre le train Italicus Express et celui de la gare de Bologne. Ces attentats ont depuis, grace à la patience de certains juges d’instruction italiens, été identifiés comme des attentats commis par des groupes d’extreme droite soutenus par les réseaux stay behind et par la CIA.

En France, ces réseaux ont été montés dès la fin de la guerre en 45, et ont reposé sur des accords secrets entre les services français et US. Lors de la réorganisaation de ces services, par exemple lors de la création du SDECE, ces réseaux ont continué d’exister. On leur devait pourtant en 1958 une tentative de renverser la 4eme république. En 1961, ces mêmes réseaux ont organisé sans succès, un autre coup d’Etat contre de Gaulle. Le putsch dAlger doit aussi pas mal à ces réseaux.

Plus tard, ces réseaux ont impliqué des organisations sectaro-maffieuses, telle la loge P2 en Italie, et peut être l’ordre du temple solaire en France... En 1990, après les révélations de l’affaire Gladio en Italie, le ministre socailiste de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, a tout d’abord menti sur l’existence de ces réseaux, en disant qu’ils avaient été dissous en France, puis devant les révélations italiennes et Suisse, Chevènement assura que ces réseaux étaient restés dormants. Ce qui était bien entendu totalement bidon.

En 1967, les actions des réseaux stay behind renversèrent Papandréou en Grèce, et favoriserent l’apparition du "régime des colonels" dicature militaire imptoyable. Même actions en Turquie, où ces réseaux participèrent aux putschs militaires en 1960, 1971 et 1980.

On se demande dès lors si l’Europe n’a pas été est n’est pas toujours une annexe US. Ce n’est pas la position ouvertement pro US, irréfléchie, de M Sarkozy de Nagy Bocsa, dont certains liens avec les services secrets US ont été révélés par le réseau Voltaire, qui encourage à quelqu’optimisme que ce soit. 








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