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Commentaire de Ronny

sur AZF, un 11-Septembre français ?


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Ronny Ronny 23 septembre 2008 17:02

@ auteur

Bon papier. Je trouve intéressant le fait que vous envisagiez toutes les possibilités. Effectivement, on nous a tout de suite "vendu" la thèse de l’accident, ce qui est toujours un peu surprenant compte tenu des durées des enquêtes de police scientifique. Cela ne veut - en revanche - pas dire que : "AZF, c’est un attentat"...

Si je doute de la version attentat, pour être honnête, je dois dire que deux hypothèses parmi celles que vous avez condensées m’intéressent. 

La prmière est cCelle du nuage de dimetylhydrazine asymétrique (UDMH) produite par la SNPE voisine, et utilisée effectivement comme ergol dans els moteurs de fusée. C’est un produit instable et très explosif. Une petite erreur sur ce que vous avez écrit, si vous permettez , l’UDMH est par nature azotée !

L’odeur évoquée par les témoins mutilple peu avant l’explosion pourrait effectivement être celle de l’UDMH fabriquée à la SNPE. On aurait eu alors, lors d’opérations d’entretien à la SPNE, libération de l’UDMH qui, plus lourd que l’air, se serait répandu dans les égouts et aurait formé des poches, jusqu’à l’usine AZF. En effet on estime à plus de 1000 m la distance sur laquelle des poches d’UDMH peuvent se former... AZF était à 750 m de la SNPE. Pour une raison inconnue, une des poches explose, peut être au contact d’un arc électrique (cela suffit !). La détonnation rejoint la tour de stockage du nitrate d’ammo, est éventuellement aspiré par cette tour munie de ventilateurs, et là le nitrate d’ammo explose. D’où les deux détonnations très clairement entendues par les Toulousains... 

En accord avec ce qui précède, et selon valeurs actuelles "des témoins affirment avoir observé des phénomènes lumineux comparables à des inflammations de nappes de gaz. La “piste du gaz” était alors ouverte. Ce type d’explosion dénommée unconfined vapour cloud explosion (UVCE) a des effets particulièrement dévastateurs et produit des impacts sismiques importants. Malheureusement, dans les conclusions des experts judiciaires mandatés par le prédécesseur du juge Perriquet, seul le méthane, gaz naturel plus léger que l’air, a été étudié."

Pour info, le mélage UDMH / nitrate d’ammo est un des explosifs militaires les plus puissants qui existent...

Autre hypothèse, les champs électromagnétiques. Je cite ici l’info wiki qui reprend une partie de ce qu’ j’avais lu sur différents sites et articles de presse... "L’hypothèse de l’impulsion electromagnétique été initiée à la suite de témoignages sur des « faisceaux lumineux géants » aperçus quelques secondes avant l’explosion du hangar 221 ainsi que sur des phénomènes locaux comme des coups de foudre, des tétanisations pendant plusieurs secondes et autres perturbations électromagnétiques étranges. En juin 2002, les sociétés Géoid et Fugro sont chargées par la justice de réaliser les relevés électromagnétiques et magnétiques. Cette expertise fut réduite au simple site d’AZF et à la SEMVAT. Le survol de la SNPE est interdit par le préfet alors que l’hypothèse de l’arc électrique est encore soutenue par la société Grande Paroisse, mais rejeté par les experts et l’enquête judiciaire. L’association AZF mémoire et solidarité, partie civile dans le dossier, a insisté auprès de la justice pour que les phénomènes précurseurs d’origine électromagnétique et magnétique mentionnés soient étudiés et pris en compte. Ces témoignages sont restés définitivement inexpliqués depuis la fermeture du dossier avant procès."

Toujours selon wiki, et consultable sur son site, JP Petit explique le fait que des armes EMP pourraient avoir causé une explosion de type AZF. En 2006, dans son livre AZF-Toulouse : Quelle vérité ? Daniel Dissy avance l’hypothèse d’un test souterrain à Toulouse d’une telle bombe... Notons que le site de D. Dissy est souvent difficilement accessible : les pages relatives à cette hypothèses conduisent vers un message indiquant une vandalisation du site....

L’implication d’autres entreprises, très liées à l’état, voire relevant du ministère de la défense, expliquerait à elle seule l’empressement certain et suspect que l’on a constaté à désigner Total comme seule responsable.





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