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Commentaire de jesuisunhommelibre

sur Bal tragique en 2008 : un mort, le Dieu marché ; un blessé grave, la démocratie


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jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 23 septembre 2008 18:39

[La crise actuelle est due aux prêts inconsidérés consentis par les banques, qui jusqu’à preuve du contraire, sont des organismes privés, puis à la titrisation de ces créances, titres qui ont ensuite été négociés à tort et à travers dans le monde entier. Je ne vois pas où vous voyez une intervention de l’Etat là-dedans.]

Vous ne m’avez pas lu attentivement. C’est une banque centrale, la FED, en l’occurence, qui dé-responsabilise totalement le marché en faisant tourner la planche à billet dès qu’il y a un problème.

Actuellement, certains financiers, protégé par l’état, engrange les bénéfices, et les citoyens payent les pertes.

Un système libéral est d’abord fondé sur la "Responsabilité". Quand l’état se mèle de tout, il déresponsabilise. C’est exactement le reproche que faisait Friedman, repris récemment par l’économiste Jacques Garello :
"[...]

Un système financier ne peut fonctionner qu’avec des acteurs responsables. Banques, intermédiaires financiers, compagnies d’assurance, fonds de pension doivent assumer les conséquences de leur gestion. Malheureusement, cette obligation est noyée dans un contexte d’argent bon marché (easy money). En effet, les gestionnaires du crédit savent pouvoir compter sur le soutien de la banque centrale qui leur permettra de se procurer à bon compte les liquidités qui leur manquent parce qu’ils se sont mis en mauvaise posture.

La banque centrale a le pouvoir de fabriquer ex nihilo autant de liquidités qu’elle désire. Elle peut sans doute s’imposer une auto-limitation. On en connaît le principe sous le nom de règle de Friedman : l’inventeur du monétarisme avait établi qu’une économie en croissance a un besoin de liquidités monétaires lui aussi croissant, mais à un taux constant, de la sorte il est dommageable pour l’économie de fabriquer plus ou moins de monnaie qu’il est nécessaire, et la banque centrale doit donc rejeter les politiques monétaires « discrétionnaires », c’est-à-dire inspirées par les fluctuations conjoncturelles inéluctables : il faut savoir garder le cap et ne pas se fier à la moindre variation d’indice, ou au moindre mouvement boursier, il faut résister aux pressions des gouvernements désireux d’arranger leurs finances publiques.

Or, cette discipline a été abandonnée depuis fort longtemps. Milton FRIEDMAN n’a cessé de fustiger Alan GREENSPAN, champion des manipulations de taux d’intérêt et destructeur  du dollar.[...]"



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