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Commentaire de Forest Ent

sur Les fondements libéraux de la social-démocratie


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Forest Ent Forest Ent 13 octobre 2006 11:50

Et revoici la fresque du gentil libéralisme que les bêtes français archaïques n’arrivent pas à intégrer.

Je ne saurais être plus en désaccord qu’avec cet article. Je vous suggère de lire Todt et ses corrélations entre systèmes politiques et économiques, et structures familiales. Ce qui oppose les capitalismes rhénan et anglo-saxon est surtout la présence et l’absence de solidarité et de prise en compte du futur. « Liberté-égalité-fraternité », ça vous dit quelque chose ? Le mot « fraternité » est ce qui nous distingue des anglo-saxons.

Ca arrange beaucoup les libéraux d’opposer systématiquement étatisme et libéralisme. En pratique, il y a des choses qui sont mieux gérées par l’Etat et d’autres pas. C’est une simple question de pragmatisme. Ainsi, privatiser EdF, GdF et la SNCF qui fonctionnaient à peu près est idéologique et inefficace.

Mais qui s’approprie quoi ? Les français comprennent bien que le libéralisme consiste à ce que des capitaux internationaux s’approprient le fruit de leur labeur sans retour aucun. Et il commencent à comprendre qui s’enrichit. Un président qui amnistie un de ses anciens ministres condamné pour avoir financé illégalement leur parti n’a pas de leçon de morale à donner au peuple. Et s’il y a bien des corporations qui « profitent » plus ou moins du système, il y a surtout des politiciens qui s’enrichissent plus factuellement d’une proximité avec le monde des affaires, plus facile avec le libéralisme triomphant. Et en plus avec le sourire et en faisant la leçon de morale.

Aucune réforme de l’Etat n’aura la moindre portée ni efficacité sans un préalable vital qu’est la lutte contre la corruption.

Relisez la DADVSI et reparlons-en.


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