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Commentaire de Gilles

sur La déviance homosexuelle se soigne-t-elle ?


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Gilles Gilles 7 octobre 2008 15:56

Et encore

"D’un point de vue biologique, il ne fait aucun doute qu’un comportement homosexuel n’a aucune signification reproductive, ou essentielle à la survie de l’espèce, et qu’il s’agit donc d’un comportement déviant par rapport à la sexualité "normale", c’est-à-dire une sexualité comprise d’un point de vue évolutif comme un élément fonctionnel nécessaire à la survie de l’espèce."

Soit. Mais du point de vue évolutif, si aprés tant de millions d’années d’évolution, l’homosexualité perdure ne peut-on penser que quelque part la Nature, ou Dieu, y a vu une utilité pour l’espèce, un dessein qui nous échappe encore ?

Laquelle, j’en sais rien, mais considérer l’homosexualité comme une déviance pas naturelle et inutile c’est faire preuve de paresse intellectuelle. Penchez vous sur pourquoi l’homosexualité, quel but ?

Voilà ci-dessous de quoi donner matière à réfléchir à ceux qui sont tentés par des raccourcis rapides, parfois facile pour conforter ses propres préjugés.

Comme vous dîtes l’homosexualité existe chez les animaux et des chercheurs et avancent que l’homosexualité n’est ni anormale ni uniquement un phénomène sociétal ou sociologique mais bien biologique, hormonal et naturel.

Dans son livre Biological Exuberance : Animal Homosexuality and Natural Diversity paru en 1999, le chercheur Bruce Bagemihl affirme que des comportements homosexuels animaux ont été observés chez près de 450 espèces animales, dans chaque grande zone géographique et chaque groupe animal, et qu’ils peuvent être séparés en 5 groupes distincts : parade amoureuse, affection, relation sexuelle, vie en couple et comportement parental[2]. Les organisateurs de l’exposition Against Nature ? affirmaient que des comportements homosexuels étaient retrouvés chez la plupart des groupes de vertébrés, mais aussi parmi les insectes, les araignées, les crustacés, les octopodes et les vers parasites, le phénomène étant reporté chez près de 1500 espèces animales et bien documenté chez 500 d’entre elles[3].

Et mieux même, pour battrre en brèche l’inutilité de l’homosexualité :

Chez certaines espèces de lézards se reproduisant par parthénogenèse, une homosexualité exclusive des femelles a été observée (les mâles ayant disparu chez cette espèce).

L’avenir aux homos ?



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