des tas de banques ont fait faillite à cause des subprimes, ces pertes ont mené à la crise actuelle en se propageant à cause de la titrisation, cela relève purement de la foi que de croire que ces pertres vont disparaitre ou être absorbées comme cela du jour au lendemain
de plus l’économie entre en récession, ce qui n’est pas pour arranger les choses
non seulement l’état ne pourra pas compter sur la croissance de l’économie pour que les banques le rembourse
c’est tout un tas de secteurs économiques qui vont voir les valeurs chuter, ainsi ce sont d’autres bulles spéculatives qui risquent de s’effondrer à leur tour
enfin, le message apporté aux financiers est clair : continuez comme avant, l’état et l’argent des constribuables sera toujours là pour payer à votre place
pendant ce temps ce sont les contribuables qui vont payer en intérêts via leurs impôts cette nouvelle dette supplémentaire de 360 milliards
cela va coûter aux français si on considère un taux d’intérêt de 3%, 10,8 milliards d’euros supplémentaires de déficit dans le budget de l’état
alors si on se place dans l’hyppothèse idéale, tout se passe bien, la crise se termine, l’économie repart en croissance, et tout le monde fait des profits, les banques peuvent rembourser l’état, dans ce cas oki cela ne coutera rien aux citoyens
mais dans l’hyppothèse où la crise continue ou une nouvelle crise apparait, ou si la recession s’installe sur plusieures années, dans ce cas ce ne sera pas 360 milliards que les citoyens auront perdu et vu s’envoler en fumée, ce sera 360 milliards plus tous les intérêts que l’état aura du payer entre temps
politiquement ce plan est une honte
il est inconcevable d’adopter un tel plan sans l’accompagner d’une réforme profonde du système monétaire et bancaire pour s’assurer que de nouvelles crises ne seront pas possibles et pour mettre un terme à cette supercherie déjà souvent dénoncée sur agoravox alors qu’il semble très facil de trouver des centaines de milliards d’euros pour sauver les banquiers, mais qu’il n’y a jamais d’argent dès lors qu’il s’agit du développement social, écologique, ou du développement des services publiques de notre pays