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Commentaire de JL

sur La tentation du protectionnisme et de l'économie administrée


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Francis, agnotologue JL 8 novembre 2008 15:25

Aurélien écrit : ""Les grandes crises sont des idéales pour faire passer des réformes structurelles difficiles. ""

Naomi Klein ne dit pas autre chose dans son ouvrage "La stratégie du choc", mais elle ne le dit pas avec des arrières pensées, comme certains.

Je lis : ""Il est temps de pratiquer une politique offensive en faveur des entreprises, en allégeant considérablement la réglementation du travail, en baissant drastiquement les charges qui pèsent sur leur développement et en simplifiant la vie des sociétés et des travailleurs indépendants. ""

Que j’aime smiley cet euphémisme "politique offensive", pour promouvoir le pillage des caisses de l’État au profit de la classe possédante et au détriment des classes moyennes, cette redistribution à l’envers dont parle Michel Rocard et qualifiée pompeusement parfois de politique de l’offre.

Ce midi, à la rumeur du monde, émission hebdomadaire sur France Culture j’ai entendu ceci : "Obama c’est la coalition des dominés et des instruits". Peu après, Jérôme Jaffré – si ce n’était lui c’était sinon son frère, du moins l’un des siens – parlait de coalition "des pauvres et des parvenus".

En clair donc, une coalition anti-classes moyennes. Rien de nouveau donc. Peut-on mieux définir le libéralisme ?

Je pose la question : est-ce que le communisme n’était pas préférable pour les pauvres, lui qui n’aimait pas non plus beaucoup les classes moyennes ? Parce que le sort réservé aux pauvres par le libéralisme, c’est du misérabilisme, et ils sont de plus en plus nombreux ceux qui dégustent.


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