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Commentaire de Internaute

sur Vers une éthique du patient en attente de greffe ?


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Internaute Internaute 16 novembre 2008 10:17

« On se rappelle celle qui emporta la petite Océane, enfant de deux ans et-demi, ayant reçu un coeur et des poumons, et décédée, 15 jours après la greffe, d’une infection dont les médecins n’ont pas pu trouver l’origine. »

Je croyais avoir tout lu avec l’Ile du docteur Moreau mais alors là on dépasse les bornes. Quand on coupe un corps en deux, à partir de quelle taille de la moitié peut-on considérer que la personne s’y trouve et que le reste est une partie amputée du corps ?

Le plus grave danger qui nous guette en cette matière est la commercialisation du vivant. Les politiques n’ont plus les idées trés claires sur ce sujet et trop de soit-disantes avancées médicales viennent leur brouiller l’esprit. Le plus salutaire en cette matière serait d’interdire les greffes autres qu’avec un donneur sain (un frère donnant un rein à sa soeur de plein gré) et de développer la recherche de moyens artificiels. Je ne suis pas médecin mais un coeur n’est jamais qu’une pompe et on devrait pouvoir en installer sans trop de difficultés. Il y a bien des gens avec des implants métalliques à la place du squelette qui le supportent des années durant.

Le croisement des techniques de greffe et de conception assistée est aussi à étudier. Si une mère n’est plus considérée comme la mère mais a le droit de vendre son enfant sous prétexte qu’elle a reçu un implant, la porte est ouverte pour développer des êtres humains sans parents, sans famille pour les protéger, n’ayant aucune existence juridique et pouvant être dépeçé plus tard au gré des besoins en organes.


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