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Commentaire de anny paule

sur Le Sacre de Little Nikos à Reims


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anny paule 18 novembre 2008 16:42

Depuis, et autour de ce congrès de Reims, les articles et commentaires fleurissent.

Ceci permet un constat essentiel : ce congrès n’est pas "neutre" dans le devenir de notre démocratie !

Par contre, ce qui me questionne, c’est que tous ces écrits se préoccupent davantage des échéances électorales à venir et des pronostics possibles (qui, selon les cas de figures possibles et combinés, sera en mesure de "gagner" les élections de 2012 ?) que de l’impact réel sur notre Démocratie.

Or, la politique n’est pas un jeu... La Démocratie ne doit pas être un vain mot.

Théoriquement, le devenir de notre pays, de l’ensemble européen dans lequel il s’inscrit, est étroitement dépendant de ceux qui sont aux commandes. La question dépasse les personnes et renvoie aux représentations sociales que les "gouvernants" ont de leurs concitoyens électeurs, et de l’idéal social, écologique, humain qu’ils se font de ce qu’ils ont à gérer. J’ai rarement trouvé cela, dans les articles proposés. Je le déplore. S’attacher aux personnes, aux querelles intestines, revient à considérer la politique comme un spectacle dans lequel le meilleur "acteur" obtiendra tous les "Oscars"... et deviendra la "vedette" du moment... Or ce n’est pas de cela qu’il s’agit, c’est de trouver celui (ou celle) qui sera le (la) plus à même de gérer un pays et une Europe qui "vont à veau l’eau" !

Ce qui est dit sur la sociologie des "composantes" du PS est totalement vrai : parti des classes moyennes et moyennes supérieures, souvent diplômées... Ce ne fut pas le cas en d’autres temps. On peut se demander pourquoi ? Pourquoi un parti (non extrême) qui a eu, à une certaine époque, pour vocation de servir les intérêts généraux du pays, de comprendre, dans sa gestion, les classes populaires au même titre que les autres, en est arrivé à ce point de rupture où ceux qui sont les plus nombreux, ceux qui sont les plus faibles, les plus démunis, n’ont plus personne pour les représenter dignement ?...

Dans ce contexte, il ne faudra pas nous étonner que les "extrêmes" de tous bords (Rappelons-nous 2002, songeons à 2007) puissent être tentés, une fois encore de remettre en selle un soit disant "représentant du peuple" qui servira ses propres intérêts et ceux de ses pairs, aux dépens de l’intérêt général du pays...

Je ne suis pas politicienne, je ne suis pas économiste, je suis une simple citoyenne dont le bon sens, le sens commun (la "common decency") est très interpellé par ce qui se joue en ce moment. 

J’attendais, c’est vrai, que la Raison soit au rendez-vous...


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