C’est certainement une des grandes leçons à tirer de l’état du monde actuel : que nous soyons dans le même bateau !, et qui devra être le moteur de pensée de demain. Chaque particularisme peut avoir raison pour soi, mais ne peut s’ériger en raison absolue pour l’ensemble. Et même, ces particularismes risquent aussi d’avoir à évoluer afin de préserver l’équilibre synthétique de l’ensemble, que ça aille de l’islam radical au capitalisme radical aussi, pour ne citer que ceux là parmis les multitudes de sources de conflits. Nous serons alors peut-être dans la véritable mondialisation, celle du bien commun, qui pourrait entr’autre décridibiliser totalement le recours à la force pour imposer des vues particulières et faire du débat, à tous les niveaux, avec la participation de chacun, la langue mondiale de la paix. Il est encore permis de rêver (pour combien de temps ??).
Espèrons que nous soyons à un tournant décisif de l’évolution, incroyable, de l’histoire de la vie dans l’univers, et que nos petites arrogances ne viennent pas tout mettre en l’air. Dans ce tournant engagé par la prise de conscience justement du phénomène de globalité, les passés historiques deviennent des « héritages » et non plus des bases pour réfléchir et créer l’avenir. Internet, par exemple, premier grand outil de globalité permettant la mise en contact de toutes les individualités, certes il y a encore beaucoup de chemin à faire et rien n’est gagné d’avance mais il n’est pas interdit d’espérer, qui vivra verra....