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Commentaire de Emile Mourey

sur L'Apocalypse selon Arte (suite 2)


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Emile Mourey Emile Mourey 21 décembre 2008 13:34

@ Antenor

Que cela soit hier comme aujourd’hui, les hommes au pouvoir, ou qui veulent l’être, sont bien obligés de tenir compte, dans leur langage et dans leurs écrits, de ce que pense ou désire la foule. Or, il suffit de lire Flavius Josèphe pour se rendre compte qu’une partie du peuple juif attendait la venue d’un messie, le nom de Yeschoua, alias Jésus, étant le nom le plus communément admis. Il faut dire que ce peuple avait été mis en condition par diverses prophéties et par diverses interprétations des dites prophéties. Agir dans le sens des croyances populaires était un passage obligé. Rester dans le style des textes prophétiques en était un autre. Il faut lire le Midrah pour se rendre compte de la complexité de la pensée juive de cette époque. Rien d’étonnant à ce que les Romains y aient perdu leur latin.

La question, pour le peuple, n’était donc pas de savoir s’Il était descendu mais dans quelle communauté ou dans quel homme il était descendu ou allait descendre.


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