• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de E-fred

sur Noël à Fleury... Pâques à Tarnac ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

E-fred E-fred 26 décembre 2008 16:27

Justice for all ?

JUSTICE - Sa compagne Yldune et lui sont les deux derniers mis en examen dans l’affaire des sabotages de catenaires SNCF à se trouver encore en détention. La cour d’appel de Paris s’est prononcé ce vendredi pour son maintien en détention...

Il reste en détention. Ce vendredi, la cour d’appel de Paris, réunie en formation collégiale, était appelée à statuer sur le fond de l’appel du parquet quant à la libération de Julien Coupat.

La remise en liberté de cet homme de 34 ans, mis en examen pour direction d’une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste, avait été ordonnée le 19 décembre par un juge des libertés et de la détention (JLD). Elle avait aussitôt été bloquée par un référé-détention pris par le parquet de Paris.

Mardi dernier, une présidente de chambre de l’instruction, Brigitte Bliecq, s’était prononcée pour le maintien en détention estimant que cette procédure d’urgence pouvait se justifier dans ce dossier.

« Des garanties de représentation et un casier judiciaire vierge »

Avant la décision, Me Irène Terrel, son avocate, se voulait confiante : « Je ne suis pas du tout pessimiste, Julien Coupat non plus. Il est très serein. Il s’expliquera tranquillement vendredi matin ». Elle avance notamment « des garanties de représentation et un casier judiciaire vierge » pour Julien Coupat.

Moins optimiste, le père du détenu, Gérard Coupat, avait expliqué vendredi que son fils comme sa compagne « resteront en prison tant que le ministère de l’Intérieur ou les autres ministères décideront qu’il faut les garder ».

A ce jour, des neuf mis en examen dans ce dossier, Coupat reste le seul avec sa compagne, Yldune Lévy, à être en détention, lui à la maison d’arrêt de la Santé, elle à Fleury Mérogis.

Sa compagne devra attendre le mois de janvier

Yldune Lévy, poursuivie pour destructions en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste, n’a elle aussi guère d’espoir de sortir avant la fin du mois décembre. Me Steeve Montagne, son avocat d’Yldune Lévy, avait déposé une demande de remise en liberté de sa cliente, mais elle a été rejetée par un JLD au motif que la jeune femme n’a pas encore été interrogée par le juge d’instruction.

Le magistrat a prévu de l’entendre le 8 janvier, explique l’avocat, qui a fait appel du rejet du JLD.

Soupçonnés d’appartenir à un groupe qualifié « d’ultra gauche mouvance anarcho-autonome » par l’Intérieur et les enquêteurs, Julien Coupat et Yldune Lévy sont poursuivis pour des dégradations de caténaires contre des lignes à grande vitesse fin octobre et début novembre.

Julien Coupat a contesté devant le juge tous les faits qui lui sont reprochés.
 
Avec agence
Si Julien Coupat est remis en liberté...
Le contrôle judiciaire prévu par le JLD comporte l’interdiction pour le mis en examen de quitter l’Ile-de-France et d’entrer en contact avec les autres personnes mises en cause dans le dossier ainsi que l’obligation de pointer à un commissariat.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès