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Commentaire de ZEN

sur L'hôpital public : mission impossible ?


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ZEN ZEN 9 janvier 2009 18:46

Rectif : "adepte de la privatisation"

A lire dans Le Monde aujourd’hui : (extrait)

"Certains hôpitaux, comme Lyon, ont massivement emprunté pour réaliser des investissements immobiliers, ce qui les a durablement endettés. D’autres recourent désormais à l’emprunt pour assurer leurs dépenses courantes et payer les salaires. Tous subissent le contrecoup du passage intégral, en 2008, à la tarification à l’activité (T2A), le nouveau système de financement des hôpitaux : la T2A fragilise les trésoreries des établissements, dont les coûts de fonctionnement sont encore supérieurs aux tarifs fixés par la moyenne nationale.

Placés sous tension financière permanente par le gouvernement – Nicolas Sarkozy a exigé leur retour à l’équilibre en 2012 –, les hôpitaux français se sont engagés dans de vastes opérations de restructuration impliquant des économies tous azimuts. Pour éviter des suppressions de postes, ils ont puisé, en 2006-2007, dans leurs réserves financières, obérant d’autant leur capacité d’investissement.

Mais l’exercice a ses limites : "Jusqu’à présent, les efforts d’économie ne se sont pas traduits par un rationnement de soins, ni une diminution des effectifs de personnel, analyse Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF). Mais la situation est en train de changer. On s’attaque désormais à l’emploi pour faire des gains de productivité."

De fait, la question de l’emploi n’est plus taboue dans le monde hospitalier : discrètement, les plans de réduction d’effectifs s’égrènent dans les régions. A Marseille, les économies ont porté sur 650 postes entre 2002 et 2008. Au Havre, le plan de retour à l’équilibre implique la suppression de près de 400 emplois. Le statut de la fonction publique ne permettant pas de licencier les agents hospitaliers, les directeurs décident de ne pas remplacer des départs à la retraite ou de ne pas renouveler des contrats à durée déterminée.

La plupart du temps, les départs affectent des emplois administratifs et de logistique, mais ce n’est pas toujours le cas, et des postes soignants sont également supprimés..."


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