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Commentaire de Argoul

sur Il n'est pas interdit d'interdire


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Argoul Argoul 27 janvier 2009 16:24

Je ne vois pas vraiment la pertinence de votre distinction pour sauver les meubles... Vous dites "En affaire de moeurs, votre libido ne s’exprime que dans votre chambre. il est donc parfaitement illusoire de vouloir interdire quoi que ce soit sauf a aller au dela de ce qui s’appelle la "dignité" humaine (...) Dans le domaine economique, votre comportement dans les affaire est regie par un code..."

Il me semble qu’une des conséquences du laisser-faire né en mai 68 a été justement d’imposer le sexe à tout va sur les bancs (sympathique), sur les affiches (parfois douteux) et à la télé non cryptée (le plus souvent voyeur, voire obscène). Il ne s’agit en RIEN de retourner à la pruderie des grand-mères ET JE LE DIS, mais le laxisme ne connaît aucune règle, en privé comme en public. Vous me permettrez de rester dubitatif sur la "dignité humaine" des expériences de loft story avec des gamins, récemment apparues aux USA par exemple. Cela après le voyeurisme soigneusement monté pour faire vendre du loft-baise dans la piscine... L’obscénité étant pour le Loft l’audimat, qui attire le fric de la pub, pas l’acte lui-même, entre jeunes adultes sains et vigoureux.

Le code de civilité des relations privées est analogue au code civil qui régit les relations juridiques entre les individus (dont le contrat commercial fait partie). Comment voulez-vous traiter humainement vos salarié(e)s si vous avez pour habitude, dans les chambres closes, de baiser contre fric la pétasse ou le giton qui passe ? Comment voulez-vous respecter de quelconques "règles" dans le public quand vous n’en avez pas dans le privé, quand "tout vous est permis" ? Dans ce cas (et c’est ce que Platon appelait tyrannie), c’est la loi du plus fort qui s’applique : la peur du gendarme en public, la crainte du poing sur la guele du mauvais coucheur, ou l’impitoyable tycoon texan dans les affaires. Je n’appelle pas ça un "code", ou alors celui des mafieux ?


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