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Commentaire de Bibi

sur L'ar-t-istocratie et nouvelles aristocraties


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Bibi 3 février 2009 11:51

La question a maintes fois été posée : Fils (ou fille) de... Avantage ou inconvéniant ? Les artistes interrogés invoquent invariablement le difficulté de faire oublier le nom de leur géniteur.
Mais pour l’inconnu plein de rêves et d’espoirs, qui a déjà tenté de franchir le parcours initiatique des auditions et des salles vides, l’argument reste en travers de la gorge. Parce que les dés sont pipés. Parce que l’on entre pas dans ce sérail sans être parrainé, intronisé, présenté. Parce que les auditions ne peuvent permettre à tous les candidats de tenter leur chance ; parce que (justement ou injustement), on attend d’un "enfant de", des prédispositions naturelles hérités de ses parents ; parce que comme pour l’attribution d’un logement HLM, tel ou tel producteur, réalisateur, metteur en scène, observera avec une attention toute particulière, et souvent bienveillante, la candidature qui lui est amicalement conseillée par un proche ; parce que, enfin, si sur mille candidats, le responsable chargé de faire passer les auditions ne peut en entendre que cent, "l’enfant de" sera de ceux-la.

"Après, nous assurent-ils, il faut que l’on soit très bon !" Sans doute. Comme les autres. Mais n’est-ce pas là la moindre des chose ?


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