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Commentaire de LeManu

sur La police du chiffre : cannabis, prostitution, sans papiers...


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Emmanuel Aguéra LeManu 20 février 2009 18:30

Salut le Barbouze, je relève :

"...Tout ça sent l’amateurisme d’une bande de communicants politisés..."

 - Des noms ! Des noms ! 
(Pas d’accord sur cette odeur d’amateurisme, collègue !)

Au delà, la dignité du policier est présente dans l’article. Elle est évoquée à mes yeux par ce flic conscient de la noirceur de sa tâches : Il y en a, donc... Mais quant à parler de la dignité de la police, elle restera une utopie tant que ce genre d’attitude retera minoritaire dans la Maison.
La réserve de ce policier , dont si j’ai bien compris la plupart des réflexions ont été laissées hors-champs : est-elle motivée par l’esprit de corps (solidarité "professionnelle"), par devoir de réserve pur et simple, ou par crainte de la hiérarchie, (options superposables) ?

Cela pose, je pense, une vraie question sur le devoir de réserve des fonctionnaires en général, et qui doit leur tarauder la vie... qu’on pourrait formuler comma ça :
A partir de quel point cette réserve devient-elle coupable ?

Je ne sais pas définir et je ne sais même pas si c’est à la fois possible et interessant le(s) processus débouchant sur l’atermoiement d’une société entre démocratie
libre républicaine et état policier totalitaire et autoritaire. Je sais simplement à peu près à quoi m’attendre respectivement de la part de ces deux régimes, et je sais que ce passage passe forcement à un momment par une question intime sur le registre de la réserve due au rang de la fonction publique, privilège dévirtualisé de l’administant sur l’administré.

Combien, des flics du Veld’hiv, ou ceux du 17 octobre, à ceux de la gare de Bercy, ne se sont pas ou ont refusé de se poser la question de la
progressive ou brutale dérive autoritaire ? Il y a pourtant, on le sait, et les exemples extrèmes que je viens de citer le montrent, un point de non-retour. On n’en vient pas là d’un coup.

Pourant la réponse est dans la question, sije puis me permettre : C’est quand le flic se demande à quel point il faudra s’arrêter pour ne pas réeéllement exagérer qu’il peut être certain d’être déjà salement impliqué.
Double dose de courage nécessaire... c’est mal barré.


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