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Commentaire de Jean Lasson

sur Des fonds d'investissement français dans le collimateur


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Jean Lasson 4 mars 2009 22:25

Tout cela est bien vrai et merci à l’auteur d’attirer l’attention des (futurs) créateurs d’entreprises innovantes sur certains voyous du capital-risque.

Le cas que j’ai eu à connaître - pas personnellement, mais par une relation - est celui dit du "coup d’accordéon", coup classique paraît-il. Quand une société nouvellement créée commence à réussir et à se développer, il est fréquent et normal qu’à un certain moment elle se retrouve avec des fonds propres négatifs. Cela se voit dans les "business plans" et est donc parfaitement prévisible. Typiquement, cela arrive 2 ou 3 ans après la création. A ce stade, les fondateurs sont souvent majoritaires, ou ont au moins une minorité de blocage grâce à un apport personnel et/ou familial (on parle de "love money"). Mais, dans ce cas, Il semble qu’un actionnaire, même minoritaire, ait la possibilité d’exiger que le capital social soit annulé avant de faire un nouvel apport de capital. Et voilà : les fondateurs se font voler la totalité de leurs parts et peuvent être débarqués de ce qui n’est plus leur société smiley

La parade : exiger, à la création de la société, un "pacte d’actionnaires" qui interdise le "coup d’accordéon".


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