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Commentaire de Bobby

sur Trois symboles à renverser ? Le bouton, l'écran et la tour


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Bobby Bobby 6 mars 2009 09:48

Bonjour,

On peut bien sûr regretter l’évolution actuelle de notre société, car il m’apparaît assez clairement que les mêmes causes produisent et produiront les mêmes effets.... ce n’est sans doute pas Monsieur François de Closset qui me contredira (cf "Toujours plus")... qui serait, comme il l’écrit lui même d’ailleurs, à réécrire aujourd’hui en ajoutant simplement "exposant n"... tant les exemples font foison. La politique menée par la France et son président aurait, à ce sujet, probablement mérité un exposant "n" supplémentaire !

Notre avenir est donc bien sombre, tous s’accordent à la penser, avec raison je crois, les seules inconnues étant la durée du phénomène et l’ampleur de sa précipitation, sa vitesse car il est évident que l’on mettra "ce qu’il faut" (N. Sarkosy)... comme emplâtre sur la jambe de bois pour l’empêcher de casser, (par exemple : les dernières aides aux secteurs bancaires et automobiles), sans avoir la capacité d’imaginer que la structure elle même est a changer !

Les économistes ne peuvent évidemment raisonner qu’en termes d’économie !... et régissent ainsi le monde selon leurs seule vision d’un monde qui possède pourtant bien d’autres qualités.

Or cette attitude, envoie l’ensemble de la communauté humaine, accompagné de tout son environnement, la tête droit dans le mur ! tous les spécialistes en général (et il n’y a pas besoin de l’être pour s’en apercevoir) sont d’accord sur ce point.

Si les alarmistes ont donc raison à ce point, pourquoi ne pas donner plus de crédit aux personnes qui pensent autrement et sont prêtes à offrir leurs réflexions aux changements si indispensables actuellement à notre simple survie ?

Peut-on par exemple envisager l’instauration d’un salaire unique et la redistribution à large échelle des "biens" de" ce monde sans en perturber de manière allant peut être en sens contraire au but recherché notre "structure" si indispensable aux personnes fort nombreuses qui ne peuvent tout simplement pas imaginer vivre sans. (on trouvera une excellente étude chez Stanley Milgram : "La soumission à l’autorité", où le désormais célèbre "effet agentique" a, sur une si large échelle, contribué à la pérennisation de ce qui était en place (le pouvoir), éliminant drastiquement les éléments qui le remettent en question (cf : "i comme Icare" joué de manière magistrale notamment par Yves Montant.)

Or, c’est bien la question principale qui se pose aujourd’hui face à la "crise" qui montre les signes précurseurs de l’effondrement de l’économie mondiale et augure, suivant de près, celui bien plus dangereux des conflits économico-sociaux qui en découlent inévitablement. Déjà quelques dizaines de morts (dus à la répression des dernières manifestations contre la chèreté de la vie au Maroc et de part le monde, l’année dernière).

Un des principaux paradoxes de notre conscience est peut être de cette perception du déséquilibre entre la masse d’une population mondiale en net surnuméraire et les moyens de la politique économique qui en voit la majorité en une détresse telle que celle-ci en meurt de faim. relents d’un malthusianisme remis de facto à la réalité macro-sociologique actuelle et qui me paraît si incontournable... je ne dois pas être le seul !

Pour revenir à une réalité plus française, je citerais à partir d’un exemple :"...Ce changement je le mettrai en œuvre parce que c’est le mandat que j’ai reçu du peuple et parce que la France en a besoin. Mais je le ferai avec tous les Français. Je le ferai dans un esprit d’union et de fraternité. Je le ferai sans que personne n’ait le sentiment d’être exclu, d’être laissé pour compte. Je le ferai avec la volonté que chacun puisse trouver sa place dans notre République, que chacun s’y sente reconnu et respecté dans sa dignité de citoyen et dans sa dignité d’homme. Tous ceux que la vie a brisés, ceux que la vie a usés doivent savoir qu’ils ne seront pas abandonnés, qu’ils seront aidés, qu’ils seront secourus. Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent ils ne pourront pas s’en sortir doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres. » " (extrait d’un discours de N. Sarkosy du temps ou il n’était pas encore investi de la Charge de président)... Il n’est pas sûr que la réalité actuelle vécue par les français, donne raison aux principes évoqués à l’époque... (ceci me paraît un euphémisme !).

 

Je me sens bien peu armé pour répondre des défis que notre époque impose, ce qui me parait particulièrement peu adéquat et si dangereux, est bien la dynamique du pouvoir en elle-même qui semble à ce point rendre les personnes, qui apparaissaient pourtant relativement saines d’esprit au départ, complètement incapables de raisonner au profit des communautés qu’elles sont amenées à diriger et qu’en principe elles devraient donc protéger... 

Faut-il se résoudre à leur laisser les rennes et risquer la vassalité à Big U.S. brother ?






 


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