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Commentaire de HELIOS

sur Le peer to peer, une culture ?


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HELIOS HELIOS 6 mars 2009 12:21

Premier extrait, au debut :

"imaginons que nous syons dans le meilleur des monde et que tout devienne gratuit, comment voulez vous qu’on arrive a produire quelque chose... il faut bien payer les gens qui produisent..../ /... s’ils savent qu’au bout du compte ils ne vont rien toucher... / /.... on va se retrouver dans une situation ou on ne paiera....(noter ici le silence, important).. on aura plus rien, en terme de production on aura plus rien !

Le personnage est en train de repeter a la maniere d’un perroquet ce que les industriels et tous ceux qui veulent marchandiser l’ensemble des activités humaines preconisent aujourd’hui. mais il n’a même pas vraiment compris le discours de fond, la preuve, il est incapable, dans sa phrase de terminer le raisonnement que son esprit rejete en fait !... ecoutez, c’est là où il y a le silence et le changement dans la phrase. il se reprends pour raccrocher le discours commun en affirmant la litote : "on aura plus rien"

Ensuite, il tente maladroitement de demontrer, comme support a l’idée qu’il defend, mais a laquelle son esprit refuse toujours de donner son aval, qu’il en est de même pour la presse.
L’exemple choisi est tres, tres mauvais.

Second extrait...

"...Google, vous avez tous les articles gratuitement. mais si vous regardez bien... / / vous allez avoir 3000 articles... / / 3000 sources differentes sauf que dans les 3000 articles vous avez 2800 fois la même dépêche"

Ce monsieur est en train de demontrer que le monopole des agences officielles de presse est detestable, que ce n’est pas la gratuité mais la main-mise sur l’information qui est a remettre en cause.
Cette ouverture qui serait souhaitable peut se faire par l’assouplissement des "cartes de presses" et des "habilitations" qui sont délivrées. Que ce soit, pour l’exemple choisi (la palestine) ou le festival de Cannes, seul une poignée d’habitués ont le droit de "temoigner" au prix fort, car ils payent... à propos de paiement savez vous que Maradona a demandé 30 000€ pour son intervention devant la presse a Marseille lors du match France/Argentine ? Nous sommes encore dans un contexte de marchandisation.

troisieme extrait :

Il enchaine ensuite sur les producteurs, en faisant un retour dans le domaine des contenus (c’est l’objet de la lutte contre le "piratage") :

".La gratuité va emener les gens sur l’homogeneité, sur l’unicité d’une source quelle qu’elle soit ... ce sera le plus fort qui aura gagné, ce sera .../ / ..Ce sont les maisons de disque... Sony ou Universal qui aura le plus de magot et qui aura reussi a survivre a la bataille qui nous fournira qu’un seul contenu on en aura plus d’autre et là, la diversité n’existera plus..../ /... le droit d’auteur c’est aussi l’avantage de maintenir quelque part une certaine diversité des contenus."

Il demontre exactement l’inverse de ce qu’il souhaite... il nous explique que la gratuité entraine l’unicité des sources, alors que justement l’unicité provient du monopole de l’emergeance de la creation. tout le monde sait tres bien que les boites qu’il cite ne sont la que pour faire du fric et donc ne sont pas pretes à faire emmerger des talents non rentables au debut, ce que la liberté d’internet sait tres bien faire éclore.

Il en conclut que le droit d’auteur permet une "certaine" diversité des contenus... phrase a laquelle j’adhère en enlevant le mot "certaine" que je ne souhaite pas interpreter de peur de lui preter des arrieres pensées qu’il ne peut ni ne doit avoir.

Le vrai sujet est donc evoqué a la fin, c’est le droit d’auteur. Il faut effectivement revenir aux fondamentaux du droit d’auteur, dans le contexxte non marchand.
Or, cette revision est a faire sur le fond et non pas sur le mode de communication de l’oeuvre audiovisuelle.
Il faut revoir clairement ce droit et le deconnecter de secteur marchand qui vient s’y frotter. l’auteur d’une oeuvre en garde les droits légitimes c’est clair, personne ne doit pouvoir le deposseder car on ne marchande pas l’esprit. Les droits ne sont donc pas cessible, ni deleguable. c’est la un des nouveaux fondement qu’ils faut prendre en compte pour que les "majors" cessent leur cris d’orfraies.

Par contre les modalités de ces droits sont a discuter, adapter et valoriser. je n’ai pas de solution toute faite, mais ce dont je suis sur c’est que le modèle actuel est mauvais et même nefaste a la creation et aux auteurs en général.

Le Peer to Peer n’est qu’un avatar sur le chemin. On s’y attaque non pas pour defendre les auteurs, mais les boites à magot comme le dit l’interview, qui servent elles même de cache misère a des volontés largement plus douteuse comme le contrôle d’internet.




Tout le monde sait que le cas de la presse est totalement different


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