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Commentaire de Pierrot

sur Code : « qui n'en veut »


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Pierrot Pierrot 26 mars 2009 12:11

Il n’y a aucune urgence à trouver une solution définitive pour les déchets nucléaires.

Ils représentent, en France, un très faible volume (moins d’une demi-piscine olympique) augment ent de 1700 m3 par an, grace au traitement et recyclage de 96 % des matières contenues.

Ils sont conditionnés dans une matrice de verre (ressemblant à de l’obsidienne) qui a une durée de plusieurs millions d’années vis à vis du risque de léxiviation.
Ils sont entreposés sur le site de La Hague et un peu sur le site de Marcoule.

Les envoyer dans l’espace serait particulièrement stupide et non responsable.
En effet, il faudrait que le tir des fusées soit sur à plus de 10 millions de tirs (valeur habituellement prise en compte pour un risque).
Si la fusée explose, les substances nucléaires se disperseront alors que le principe général est le confinement des matières ...

Quant aux déchets nucléaires à haute activité et à vie longue, il s’agit d’une formule trompeuse.

En effet, un radioélément qui a une longue période est par définition à très faible activité puisqu’il décroit très lentement et émet peu de radioactivité alpha, bétâ ou gamma.

Un radioélément à haute activité est par définition à très courte période, par exemple quelques jours ou mois pour la plupart des produits dits de fission.
Ils émettent beaucoup et disparaissent très vite.

Les déchets nucléaires dits "à haute activité et à vie longue" décroissent de telle sorte que au bout de 300 ans ils sont moins radioactifs que le milieu où ils ont été issus (mines d’uranium).

Les recherches concernant la transmutation des radioéléments les plus dangereux (américium 241, 243, curium 242 et 244, neptunium 239 ... sont très encourageants (recherches menées par le CEA dans l’installation Atalante de Marcoule).


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