A qui profite l’immobilisme ? Aux acteurs du système actuel...
Et puis associer (plus que « faire appliquer ») les intéressés aux changements (méthode basique de management), c’est prendre le risque la mise en oeuvre évolue par rapport au beau plan théorique qu’on s’était forgé...
On se méfie du « peuple » comme de la peste. A-t-on pourtant jamais ne serait-ce que tenté de réellement le responsabiliser dans la conduite des changements annoncés comme inéluctables ?
Si on dit à l’avance : « c’est comme ça parce qu’on/la mondialisation l’a décidé », « les gens » diront : NON, NON et NON ! En revanche, si on dit : voilà l’obectif que nous voulons poursuivre et pour l’accomplissement duquel vous m’avez mandaté (il faut néanmoins que le mandat soit clair...donc que le responsable politique n’ait pas avancé masqué lors de la campagne), aidez moi à ce que sa réalisation satisfasse tout le monde, on reçoit des trésors d’intelligence.
J’ai beaucoup parlé à ce sujet avec des chefs d’entreprises, observé bon nombre de comités d’entreprises et autres instances de concertation : lorsqu’on responsabilise les gens, donc qu’on accepte de n’être ni omniscient ni omnipotent, on reçoit d’agréables surprises...
Bravo à la commission, espérons que les politiques et présidents de facs sauront en respecter l’esprit.