Il y a des bulles qui sont plutôt nauséabondes. Un président rote et une ministre pète et c’est un jeune homme qui croupit en prison.
Personne ne sait pourquoi Sarkozy et Aliot-Marie s’acharnent sur Julien Coupat.
Rien au dossier, aucun fait, aucune preuve matérielle, juste le témoignage sous X d’un homme connu pour sa mythomanie.
Julien Coupat, est la victime symbolique de l’Etat policier dont la réalité apparaît chaque jour d’avantage. L’idée
de démocratie est officiellement morte le jour où le Congrès (gauche et droite unies pour le pire) a rejeté le référendum populaire sur le
Traité constitutionnel.
Ce qui est révélateur, c’est la complicité d’une partie de
la haute magistrature, promue et nommée par Sarkozy, comme tant
d’autres postes stratégiques pour le renforcement de l’Etat policier.
Ironie ou bétise ordinaire de ceux qui gouvernent, le livre « L’insurrection qui vient. » a bénéficié d’une pub nationale. Un extrait est disponible légalement sur internet à l’adresse
suivante :
http://le-communard.blogspot.com/20...
Une vision originale et crue de notre société et de nous-même.
Lecture salutaire, revigorante, parfois nihiliste, qui deviendra sans doute un succès de la littérature anarchiste.
Sarkozy n’est pas de Gaulle qui aurait dit : « on ne met pas Voltaire en prison. »
d’autant que rien ne prouve que Coupat en soit l’auteur. Quoiqu’il en
soit, le délit d’opinion n’est pas dans notre droit, pour l’instant.
Bientôt des caméras partout, déjà des milliers de policiers et la
suppression des droits civils à chaque déplacement de Sarkozy, déjà des
manifestants pacifiques attaquées par des provocateurs professionnels, et comme d’habitude, une opposition et les médias timorés ou complices.
Ne votez plus pour vos ennemis.