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Commentaire de krolik

sur L'E.P.R. sonne-t-il le glas du nucléaire ?


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krolik krolik 14 mai 2009 12:34

Petite précision, une brève d’hier :

Paris, le 13 mai 2009
Finlande : le projet Olkiluoto 3 se poursuit normalement

Des informations inexactes ont été publiées dans les médias après que
l’autorité de
sûreté nucléaire finlandaise (STUK) eut fait état d’imperfections sur
les soudures de
certaines tuyauteries destinées au circuit primaire du réacteur
Olkiluoto 3. Les travaux
de soudure en question, et les contrôles de qualité correspondants, ont
été effectués
chez un sous-traitant d’AREVA en France. Les pièces concernées n’ont pas
quitté le site
du sous-traitant. Les travaux continuent tout à fait normalement sur le
chantier
finlandais.
Ces imperfections sont minimes et ne concernent que la surface des
tuyauteries. Elles
n’ont aucun impact sur leur résistance mécanique ou leurs
caractéristiques de sûreté.
AREVA met tout en oeuvre pour fournir à l’autorité de sûreté nucléaire
les informations
demandées.
Une fois ce problème résolu, conformément aux exigences de qualité et de
sûreté, les
tuyauteries seront livrées en Finlande.
AREVA rappelle qu’il est le seul industriel au monde dont des réacteurs
de génération
III+ sont en construction. Celui d’Olkiluoto 3 est le plus avancé : 3
500 personnes
travaillent actuellement pour le consortium AREVA/Siemens sur le site ;
2/3 du génie
civil sont achevés et les principaux composants du circuit primaire ont
été fabriqués.
Tête de série, le réacteur EPRTM d’OL3 fournit à AREVA un supplément
d’expérience
que le groupe met déjà à profit dans le cadre des autres constructions
en cours :
Flamanville 3 (Manche), Taishan 1 et 2 (Chine).
D’autres unités ont fait l’objet de commandes fermes ou sont décidées,
notamment à
Penly (Seine-Maritime) et en Inde.

Quant à la fin du nucléaire une autre brève :

Revirement pro-nucléaire de grands écologistes
Jean-Pierre Bommer*

Patrick Moore, ancien leader de Greenpeace, Lord Chris Smith of Finsbury, président de l’Agence nationale de l’environnement, le journaliste Mark Lynas, lauréat du Livre scientifique 2008, et Chris Goddall, figure marquante du parti des Verts, ont changé leur vision du nucléaire. Ces qualités de courage sont aujourd’hui plus nécessaires que jamais pour sauvegarder des espaces de liberté face à la tyrannie de la pensée dominante

Comment, après en avoir été les adversaires les plus acharnés, de célèbres écologistes en viennent-ils à militer activement en faveur d’un développement accéléré de l’énergie nucléaire ? Voyez Patrick Moore. Quand ce membre fondateur et ancien leader de Greenpeace abandonna le mouvement pour créer en 1990 l’association Greenspirit Strategies, d’anciens camarades le qualifièrent aimablement de renégat, négationniste ou autre suppôt du grand capital industriel. Faut-il trouver là les raisons de son spectaculaire revirement ?

Et même au Canada :

Le Canada est prêt pour profiter de la renaissance du nucléaire Selon le président d’EACL, l’énergie nucléaire pourrait devenir un des plus importants secteurs industriels canadiens

TORONTO, le 13 mai /CNW/ - L’industrie nucléaire canadienne, qui est principalement établie en Ontario, est susceptible de devenir l’un des plus importants secteurs industriels du pays, selon le président et chef de la direction d’Energie atomique du Canada limitée (EACL), Hugh MacDiarmid. S’adressant aux membres du Ontario Energy Network réunis à Toronto, M. MacDiarmid a décrit la croissance exceptionnelle de la demande dont l’énergie nucléaire fait l’objet dans le monde ainsi que le tout nouveau réacteur CANDU de génération III+ du Canada qui est conçu pour accaparer une partie de ce marché en plein essor. "L’industrie nucléaire canadienne est sur le point de devenir le catalyseur de la création de milliers de nouveaux emplois et de milliards de dollars en produits d’exploitation« , a expliqué M. MacDiarmid. »Quand on pense que les quelque 230 réacteurs nucléaires actuellement projetés dans le monde représentent des investissements de plus d’un billion de dollars, le fait de remporter ne serait-ce qu’une fraction des contrats pour la construction de nouvelles installations représente une possibilité phénoménale pour EACL, ses fournisseurs et l’ensemble des Canadiens." Selon M. MacDiarmid, une formidable occasion se présente aux secteurs de la fabrication et de la construction du Canada qui peuvent tirer parti de la renaissance de l’énergie nucléaire à l’échelle mondiale : "L’industrie des réacteurs CANDU du Canada crée des emplois dont notre secteur manufacturier a bien besoin, a poursuivi M. MacDiarmid, et les millions de dollars en travaux que nous avons promis aux fournisseurs jusqu’à maintenant ne représentent que le début d’une très longue série de contrats liés à la vente de réacteurs CANDU dans le monde entier." M. MacDiarmid a également fait le point sur l’état d’avancement du nouveau ACR-1000, qui constitue le tout dernier ajout à la gamme de réacteurs CANDU du Canada. "EACL est prête, et la technologie est au point. Pour ce qui est des études de conception, des activités de R et D et d’octroi de licence ainsi que de la planification de la construction, l’ACR est rendu exactement là où nous voulions, juste à temps pour profiter des possibilités offertes par le marché."

ACR-1000

L’ACR-1000 est le réacteur à tubes de force évolutif de génération III+ d’une puissance de 1 200 MWe d’Energie atomique du Canada. Doté d’un caloporteur à eau légère dans des tubes de force avec un modérateur à eau lourde, il est le fruit de l’évolution de la célèbre gamme CANDU qui est bien établie. L’ACR-1000 conserve les caractéristiques du réacteur CANDU qui ont fait leurs preuves : un coeur à canaux de combustible horizontaux modulaire, un modérateur d’eau lourde à basse température, un caisson rempli d’eau légère, deux systèmes d’arrêt d’urgence indépendants, une capacité de rechargement en marche, une conception simple quant au cycle de combustible et un accès au bâtiment du réacteur pour la maintenance en régime de puissance.

Le réacteur EC6

Le CANDU 6 évolué (EC6) est un réacteur à tubes de force de génération III et d’une puissance de 740 MWe, alimenté à l’uranium naturel et refroidi et modéré à l’eau lourde. Doté des mêmes caractéristiques éprouvées que le CANDU 6, il intègre diverses améliorations conceptuelles et sécuritaires qui lui permettent de répondre aux normes internationales modernes pour ce qui est de la sécurité, de l’exploitation et du rendement.

EACL

Energie atomique du Canada limitée est une entreprise intégrée de technologie nucléaire qui offre ses services, partout dans le monde, aux sociétés de services publics exploitant l’énergie nucléaire. Fondée en 1952, EACL conçoit et construit des produits issus de la technologie CANDU, notamment le réacteur CANDU 6, dont le rendement dépasse celui de toutes les autres technologies utilisées dans le monde. Les 5 000 employés d’EACL sont spécialisés dans les domaines de pointe suivants : services nucléaires, soutien en recherche et développement (R et D), conception et ingénierie, gestion de la construction, technologie spécialisée, remise à neuf, gestion des déchets et déclassement pour les produits de réacteurs CANDU.

Renseignements : Dale Coffin, Directeur, communications d’entreprise, Energie atomique du Canada limitée, (905) 403-7457



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